vendredi 22 octobre 2021

Les sarrukhs

Les Seigneurs Sarrukhs


Les cinq races de créateurs ( ou Iqua-Tel'Quessir dans la langue du beau peuple) dominèrent Faerûn lors des jours du Tonnerre. Les historiens s'accordent à dire que les Sarrukhs étaient l'une de ses races.  Vers -35000 CV, ils dominaient l'ensemble de Faerûn et leurs empires étaient aussi prestigieux que ceux des races humanoïdes qui leur succédèrent. De -35000 CV à -34500 CV, les sarrukh fondèrent trois royaumes, Isstosseffifil, Okoth et Mhairshaulk, qui finirent par disparaître aux alentours de -33500 CV.

Maîtres dans l'art de la magie, les sarrukhs réalisèrent des programmes de procréation puis des expériences magiques sur les squameux primitifs et les humains. Parmi leurs premières réussites, on trouve les asabis, les hommes- lézards et les ptérosauriens. La seconde vague d'expériences fructueuses produisit les nagas qu'ils gratifièrent d'une tête humanoïde. Et enfin, les dernières, et les plus abouties de leurs créations, furent les yuan-tis. Cette race présenta le premier hybride réussi d'humain et de sarrukh, le tout avec une touche serpentine.

Avec autant de serviteurs qualifiés à leur disposition, les sarrukhs n'eurent plus besoin de se procurer de la nourriture, de bâtir des cités ou de s'occuper de leurs esclaves. Ils se détournèrent lentement de la réalité et confièrent toujours plus de responsabilités aux yuan-tis.

Finalement, des problèmes dont ils furent eux-mêmes à l'origine provoquèrent la chute de leurs empires. Avec le vide qui suivit leur disparition, les races qu'ils avaient créés prirent de l'importance, assirent leur autorité et fondèrent des royaumes, qui existent encore aujourd'hui pour beaucoup.

Description

Le corps des sarrukhs pouvaient prendre deux formes, bipède ou serpentine. cette dernière évoquait certaines abominations yuan-tis au corps et à la tête de serpent qui étaient néanmoins pourvues de bras et de griffes. De son côté, le bipède avait un torse, des bras et des jambes humanoïdes, mais un abdomen de serpent. Tous les sarrukhs avaient  des yeux rougeoyants qui inspiraient la terreurs aux représentants des races à écailles.

Relations avec les autres races

Les sarruhs se considéraient bien au-dessus des vermines connus sous le nom d'humains, qui constituent aujourd'hui l'espèce la plus puissante du monde. Ils détestaient profondément les dragons et les phaerimms. Enfin d'autres créatures pourtant puissantes ( comme les aboleths, les illithids et les tyrannoeils) n'étaient à leurs yeux qu'anecdotique.

Les dieux des sarrukhs

A en croire la mythologie, le Serpent Universel vint à la rencontre des sarrukhs alors qu'ils n'étaient encore que des sauvages, proposant de leur apprendre les secrets de la magie, de la civilisation et du pouvoir. En retour, il ne demandait qu'à être vénéré et à recevoir des sacrifices. Les sarrukhs acceptèrent sa proposition et furent récompensés de leur loyauté en connaissances et en pouvoir.

A l'âge d'or de leurs empires, tous les sarrukhs vénéraient le Serpent Universel. Alors qu'ils s'étendaient à l'ensemble du continent, ils obligèrent les populations conquises à le vénérer elles aussi. Cette pratique en fit les ennemis des races dominées, et également de leurs dieux.

La magie des sarrukhs

Les recherches magiques des sarrukhs aboutirent à deux innovations majeures. Les parchemins néthéres  naquirent d'effort visant à réunir, à désosser et à développer la magie des peuples qui occupaient Faerûn aux premières heures des empires sarrukhs. Ecrits par le Ba'etith bien après la chute des empires sarrukhs, ils restent une référence à ce jour.

La seconde contribution de taille des sarrukhs fut la découverte d'une magie de transformation permanente capable d'affecter le corps de créatures. Cette technique permit de modifier l'enveloppe physique des sujets mais aussi de leur conférer des pouvoirs extraordinaires ou magiques.


Références

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