samedi 2 avril 2022

Un curieux rendez-vous

 12 Flammerègne 1372 Cv- Suzail, capitale cormyrienne
Journée ensoleillée / Nuit claire avec lune Gibbeuse croissante


Suite à la réunion du Conseil de Guerre, le Roi Azoun IV reçut en entretien privé le baron Astryax de Valcroix afin de l'entretenir de l'étrange mission qu'il souhaitait lui confier. L'entretien dura plus d'une heure et le Baron s'inclina devant son Roi l'assurant de son indéfectible loyauté. 

De retour auprès de Milla, Gulgan et Noraîn, il leur apprit qu'ils partaient pour l'ouest et les montagnes des Pics du Tonnerre. La mission était simple: escorter le maître du théâtre royal Ferreous Costello jusqu'à son chalet dans les montagnes. Il refusa d'en dire plus et ordonna à ses compagnons de se préparer. Il les informa qu'un guide répondant au nom de Almar les attendrait à l'extérieur de la ville.
Après avoir préparé leurs équipements et salué Kaya, Kalanar et Richard qui s'apprêtaient à partir pour Orlane, ils se rendirent au théâtre. Devant celui-ci stationnaient deux roulottes peintes de couleur vive qu'une nuée de serviteurs chargeaient de nombreuses caisses et ballots. Sur les marches du théâtre, un vieil homme dirigeait son monde avec bonne humeur. Il s'agissait de Ferreous auprès duquel le Baron se fit connaître. Après échanges de politesse, Ferreous présenta les membres de son groupe: le Père Chlorite de Sunie, le barde Abe et Nord le couineur un porcelet rose que Ferreous considérait comme son familier. La belle  acrobate Anthonella manquait à l'appel mais elle tarderaitt probablement pas à arriver. Il confirma ensuite qu'il souhaitait se rendre dans son chalet de montagnes où il faisait régulièrement retraite pour rédiger ses pièces satyriques. Cependant cette fois, il serait l'hôte d'une poignée d'amis influents pour l'anniversaire de l'un d'entre eux. Il ne cacha pas son agacement à se voir affubler d'une escorte armée pour un simple voyage d'agrément.


Astryax rencontre enfin Ferreous


Quelques heures plus tard, la colonne de roulottes quittait la capitale. A une lieue des murailles, elle fit première halte car un homme, accompagné d'un adorable petit bouc, se tenait sur le chemin. Il se présenta sous le nom d'Almar, serviteur de Malar. Il portait des colliers de griffes et de crocs et diverses peaux d'animaux prédateurs qui dissimulaient une éventuelle armure. Le malarite s'approcha du Baron Astryax et tendit un ordre royal cacheté. Le prêtre devait accompagner la caravane et l'aider à faire face aux dangers naturelles qui pourraient se présenter.


La colonne sort de la capitale cormyrienne


La présence d'un malarite au sein de la colonne alourdit quelque peu l'ambiance surtout lorsque celui-ci sacrifia sans autre forme de procès le petit bouc à sa sombre déité. Le Frère Ours n'arrangea pas les choses en se conduisant de manière grossière, il semblait ignorer volontairement les règles de bienséance. Ferreous se fit même menaçant quand le malarite évoqua la possibilité de sacrifier Nord le Couineur lors d'une prochaine cérémonie.  Quoiqu'il en soit la colonne se mit en route vers l'ouest.


12 Flammerègne 1372 Cv- Route de Valkur
Journée ensoleillée / Nuit claire avec lune Gibbeuse croissante

La colonne progressa lentement mais sans rencontrer de difficulté particulière, dans une région où étaient visibles quelques fermes de loin en loin. L’ambiance était tellement estivale qu'il était difficile d’imaginer que la guerre faisait rage au nord du pays. Gulgan et Noraîn pestaient d'ailleurs régulièrement quant au fait qu'ils étaient ici et non sur le front à fendre des crânes de gobelins.  Qu'est ce qui avait bien pu pousser le Roi a envoyer des combattants d'élite de leur niveau sur une mission aussi anodine et ridicule ?

Le seul évènement excitant de la journée fut la rencontre avec une colonne de marchands de la compagnie transmarche. Elle progressait le long la voie de Valkur et avait franchi les Pics du Tonnerre au sud. Elle venait de Berdusk et plus précisément du temple de Chauntéa. Outre les tissus et de la laine, les chariots transportaient de la bière des bons moines trappistes ainsi que du fromage. Ferreous acquit une meule et un tonneau de bière pour égayer la soirée.


Ferreous et son équipe aiment prendre leurs aises.

Le soir venu, le camp fut dressé en bordure de la route et les Ecus de Fortune n'en crurent pas leurs yeux.  Les roulottes se vidèrent de tout le nécessaire pour dresser un campement luxueux avec coussins moelleux , petits fauteuils et bonnes victuailles. Noraîn jura dans sa barbe qu'il allait falloir un temps fou le lendemain pour lever le camp. Son humeur maussade s'évanouit vite lorsque la bière se mit à couler et que l'odeur du cuisseau de chèvre entrain de rôtir se répandit dans l'air. 
Le mercenaire nain pensa avoir abuser de l'alcool lorsqu'il ressentit une étrange présence derrière lui. Du coin de l'œil, il vit que l'un des chevaux avait désormais une tête de belette et que l'affreuse créature fixait le groupe intensément. La fugace vision disparut très rapidement laissant le nain avec un sentiment de malaise. Il jeta un regard en coin au barde Abe en le soupçonnant de lui avoir joué un mauvais tour. Mais ce dernier entamait le second couplet de la célèbre chanson "La vie d'aventurier" sous les libations du groupe. Il reporta alors son attention sur Almar qui semblait bien trop innocent à son goût.


13 Flammerègne 1372 Cv- Route de Valkur
Journée ensoleillée / Nuit claire avec lune Gibbeuse croissante

La seconde journée commença sous les meilleurs auspices : le temps était beau et chaud, aucun nuage à l’horizon. Cependant, le prêtre de Malar se chargea de casser l’ambiance en invoquant un loup sanguinaire pour le guider dans sa chasse, le terme semblant désigner presque tout et n'importe quoi.. L'apparition du prédateur sema la panique chez les chevaux. Le baron Astryax ne parvint pas à contrôler sa monture qui s’élança dans la plaine. Pire l’un des chevaux de trait de Ferreous cassa sa longe dans la panique. Il fallut plusieurs dizaines de minutes pour calmer les bêtes alors que Frère Almar refusait de renvoyer l’esprit animal offert par son dieu. Une heure fut encore perdue pour réparer l’attelage. Suite à cet incident, la tension avait encore crû d’un cran entre le prêtre de la Bête et le Baron Astryax. Ce dernier mit en garde l’homme de Foi : encore pareille erreur et il serait exclu de la mission.

Alors que le soleil était à son zénith, la colonne pénétra dans la baronnie des Deuxcerfs et elle fut soumise à l’induire aux 4 cas par les hommes du seigneur. Ce dernier avait décidé de lever un impôt afin de financer le recrutement d’une nouvelle compagnie d’hommes d’armes au nom du roi Azoun IVFerreous paya de bon cœur pour l’ensemble des hommes et animaux et en profita pour se renseigner sur l’état de la route. Les soldats informèrent l’homme de lettres qu’aucun cas de brigandage n’avait été signalé récemment et que la route était donc sûre. 


La colonne reprend la route.

Le premier incident eut lieu en milieu d’après midi. La roue du chariot de queue céda brusquement envoyant Noraîn valser cul par-dessus tête. Laissant le nain jurer avec toute la poésie propre à sa race, Astryax et Gulgan s'approchèrent du véhicule immobilisé. Tandis que le demi-ogre dégageait la roue, Astryax examina l'essieu. Il ne lui fallut guère de temps pour comprendre qu'il avait à faire à un sabotage. De l'acide avait été versé sur l'essieu et il avait lentement rongeait les pièces métalliques.  Tandis que les gros bras vidaient le chariot, Ferreous répara les pièces en recourant à la magie. La colonne reprit alors la route mais l'ambiance s'était encore alourdie. Astryax informa ses compagnons, Milla, Noraïn et Gulgan de la probable présence d'une traitre dans leur rang. Gulgan proposa immédiatement son aide en lançant un regard mauvais à Almar, un sourire mauvais se devina sous la pilosité de Noraîn. Il était clair que le prêtre de Malar n'était pas en odeur de sainteté. 

La nuit venue, la vigilance fut de mise et les serviteurs de Ferreous, Lady Anthonella et le barde Abe, furent mis à contribution. Les agents du Roi gardèrent l'œil rivé sur les roulottes de peur que le saboteur ne tenta un nouveau mauvais coup. 

Bien que la nuit fut calme, deux évènements marquants eurent lieu. Almar recourut à ses talents druidiques pour "discuter" avec les animaux de la colonne et il découvrit que le familier cochon de Ferreous lui était particulièrement hostile, une hostilité allant au delà de la simple peur d'un animal pour un chasseur. Quant à Gulgan, il connut une étrange expérience avec le loup sanguinaire qui rôdait toujours autour du camp, bien qu'à bonne distance. L'animal lui transmit un message des plus  menaçants qui ne renforça pas la confiance envers son maître malarite.

Durant la garde de nuit, Milla réveilla ses compagnons car d'étranges éclairs étaient visibles dans le lointain. Ils pointaient dans la direction que les roulottes emprunteraient demain. Selon Almar, il s'agissait d'un orage un peu particulier tandis que Milla penchait pour des effets de sortilèges. 


 
14 Flammerègne 1372 Cv- Route de Valkur
Journée ensoleillée / Nuit claire avec lune Gibbeuse croissante

Le matin venu tandis que les hommes préparaient le départ, le baron Astryax examina les roulottes afin de prévenir tout autre acte de sabotage. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit sous la roulotte de Ferreous un compartiment secret aménagé dans le planché. Il contenait une petite boîte renfermant une série de fioles. L'un des emplacements était libre indiquant qu'il manquait un contenant. L'un des flacons était vide et le second toujours scellé. Il s'agissait de fioles d'acide. Le baron jeta la fiole pleine en s'éloignant pour s'entretenir avec Noraîn et Gulgan. Il y avait bien un traître infiltré dans la colonne ! Le Frère Ours était la cible des soupçons les plus vifs en raison de la nature même de son culte, de plus il était le membre le plus récent du groupe. Les hommes et femmes de spectacle de Ferreous n'étaient cependant pas exempt de tout soupçon.

Un incident inquiétant joua en faveur de Almar. Alors que le malarite allait se placer en tête de colonne comme à son habitude, il se mit brusquement à tituber tel un homme ivre avant de s'effondrer. Dire que c'est avec empressement que ses compagnons se portèrent à son secours serait un bien grand pas, quoiqu'il en soit ils furent bientôt plusieurs à l'entourer. Astryax  diagnostiqua un empoisonnement par contact tandis que  le Père Chlorite en appelait à Liira pour sauver le malheureux.

Revenu à lui, Almar expliqua qu'en saisissant son sac il avait remarqué que la poignée était enduite d'une substance huileuse qu'il eut la mauvaise idée de gouter. Une attitude aussi stupide effara ses vis à vis. Noraîn en vint même à soupçonner le prêtre de s'être lui-même empoissonné afin de se laver de tout soupçon. Astryax et Gulgan n'écartèrent pas cette possibilité d'emblée.


14 Flammerègne 1372 Cv- le traite démasqué
Journée pluvieuse / Nuit claire avec lune pleine

Tous ses évènement n'étaient pas s'en avoir inquiétés Ferreous. Bien qu'il ait grande confiance en ses agents, il se résolu à les interroger durant la matinée de voyage. Il commença par solliciter le barde Abe qui était le membre le plus récent de sa compagnie de théâtre. Ce dernier se révéla parfaitement honnête et répondit sincèrement aux questions qui lui furent posées.

Ferreous se tourna alors vers Anthonnella sa rabatteuse, femme d'influence et espionne à ces heures. Le vieil homme l'interrogea sur les derniers évènements afin de savoir si son attention avait été attirée par quelque chose. Il l'avait en effet chargée de surveiller l'ensemble des activités des uns et des autres depuis le premier incident. La jeune femme répondit par la négative. C'est alors qu'un détail fit tiquer l'homme de lettres. Il détourna la conversation vers les dernières activités de la troupe, évoquant de vieux souvenirs. Anthonella se trompa a plusieurs reprises et Ferreous eut le sentiment que la dame essayait de lire dans ses pensées. Il ne parvint pas à cacher sa surprise et une lueur mauvaise passa dans les yeux d'Anthonella. La conversation prit fin assez brusquement et Ferreous se rendit auprès de Abe qui tenait les rennes de l'attelage. 

Rien ne se passa jusqu'à la pause méridienne durant laquelle Ferreous informa Astryax qui relaya lui-même l'information auprès de Noraîn et Gulgan. C'est à cet instant que tous se rendirent compte de l'absence d'Anthonella. Le père Chlorite indiqua qu'elle était montée dans l'une des roulottes. Pressentant quelque entourloupe, Astryax s'élança: la roulotte était vide et les vêtements de la belle répandus sur le sol.

L'alerte fut donnée et tous se mirent à la recherche de la traîtresse présumée. Almar survola le camp sous l'apparence d'un aigle géant et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il se rendit compte qu'il y avait deux bardes identiques: Abe n'avait pourtant pas de jumeau !

Alerté Astryax confondit habilement le faux Abe dont la retraite fut coupée par la descente depuis les cieux de Almar. Père Chlorite invoqua un sort de dissipation pour faire tomber le masque magique qui entourait probablement la fuyarde… sans effet.

Le traître est enfin découvert: un doppelganger.

La créature qui leur faisait face était bien plus redoutable: un doppelganer, un imitateur parfait. Ferreous entra dans une violente colère et invectiva le monstre lui ordonnant de lui dire où se trouvait Anthonella.  Le doppelganer  éclata d'un rire mauvais en précisant que la belle jeune femme avait été bien utile dans tous les sens du terme à son groupe et à lui-même

Le doppelganer est cerné et neutralisé


Le visage d'Astryax était convulsé par l'horreur, le dégoût et la colère. En vertu de son pouvoir de justice, il ordonna à Noraîn et Gulgan de soumettre l'aberration à la question. Le monstre hurla des heures durant tandis que les deux combattants s'improvisaient bourreaux. Pour le baron s'était une entorse à ses principes et il avait pleinement conscience de la malfaisante de tels actes mais la fin justifiait les moyens. Ses deux compagnons ne semblaient pas avoir les mêmes états d'âmes.

Le doppelganer révéla que plusieurs seigneurs du Cormyr faisaient partie de la cabale et que le temps était compté pour le Roi Azoun IV. Il était cependant incapable de donner des noms car les réunions se tenaient à visage masqué et chaque membre avait un pseudo. Entre deux hurlements, il laissa sous-entendre que le propre entourage du baron était corrompu et que rien des opérations conduites par les Ecus de Fortune n'étaient inconnues de ses chefs. Astryax ne fut pas particulièrement surpris d'être sous surveillance, ces compagnons et lui-même étaient clairement une épine dans le flanc de la Main Rouge. Cependant parmi les borborygmes et les paroles ineptes il décela des informations qui l'inquiétèrent réellement. Milla tenta de le rassurer en arguant du fait que le doute était l'arme de l'ennemi. Enfin, le monstre rendit l'âme non sans avoir livré le lieu de rencontre de la cabale de Suzail: l'auberge "La Toile Marine" (Réf. pour MD N°53). 


14 Flammerègne 1372 Cv- Hameau de Burcaille
Journée pluvieuse / Nuit claire avec lune pleine

Les sinistres évènements de la pause méridienne avaient fortement ralenti la progression du groupe qui n'atteignit le hameau de Burcaille qu'en fin de journée. Almar survola la zone qui semblait extrêmement calme et il fut surpris de découvrir des personnes couchées dans les champs de blé.

Craignant un piège en lien avec les étranges lueurs détectées la nuit précédente, les chariot s'arrêtèrent en bordure de l'espace dégagé où se dressaient les demeures paysannes. Astryax se proposa d'avancer afin de repérer les lieux en se faisant accompagner de Milla, l'une soutenant l'autre en cas d'imprévu. Ce qui ne manqua pas d'arriver. Les personnes allongées dans les blés étaient mortes récemment mais étaient toujours bien vivantes. Les zombies se jetèrent sur les vivants ! En réponse, Almar invoqua une horde de loups : le combat de Burcaille commençait !


Les esprits des loups se manifestent.


Le combat fut des plus âpres et des plus violents car l'ennemi était clairement préparé à l'arrivée de Ferreous et de son escorte. De nombreux bâtiments vomirent des zombies parmi lesquels se dissimulaient de bien plus coriaces créatures: des pestilleux. Ces derniers étaient de redoutables adversaires et les agents royaux eurent la chance de ne pas avoir à subir les effets de leur redoutable pouvoir spécial. 


Dans chaque demeure se terrent des morts-vivants.

L'assaut était dirigé depuis un vaste bâtiment, probablement une taverne, dans laquelle se terraient un redoutable nécromancien et ses acolytes. Le mage noir déchaîna de sombres et mortels sortilèges sur les Ecus de Fortune menaçant de faire basculer le sort des armes en faveur du Mal. Les Ecus de Fortune furent entre autre la cible de nombreux tirs de projectiles magiques, d'un Cercle de mort et enfin d'une Main de Bigby se referma sur le prêtre de Malar


Une main de Bigby se matérialise pour immobiliser le serviteur de Malar

Les sorts continuèrent à s'abattre jusqu'à ce que Astryax, sous couvert d'invisibilité, parvienne à se glisser à portée pour invoquer un puissant sort d'éclair. Il prenait un gros risque car Milla ne l'avait pas suivi comme convenue. Elle s'était retrouvée aux prises avec un zombie. Si le nécromancien survécu, il ne demanda pas son reste et s'enfuit avec une partie de sa garde.

Astryax découvre la cachette du nécromancien et de ses apprentis.

Mais le combat était loin d'être gagné les commanditaires ayant déployé de nombreuses troupes redoutables. Ainsi Gulgan affronta plusieurs Pestilleux ainsi qu'un redoutable Barghest tandis que Noraîn s'acharnait à libérer le prêtre de Malar de la main magique. De mauvaises langues pourraient dire que le nain avait trouvé là un prétexte pour fuir loin du dernier pestilleux qui se jeta donc sur le demi ogre.


Gulgan est aux prises avec un redoutable barghest

Cependant, le nain en fut  pour son compte. En effet le pestileux occupé, le nain reprit l'assaut en courant sus à quelques zombies étrangement immobiles. Il comprit trop tard qu'il s'agissait d'un piège.

Le cimetière s'anime brusquement !!!


Précédé par une odeur de charogne, un golem de terre sépulcrale s'anima. Il était composé de terre humide, le tout incrusté d'os, de dents, de vêtements en décomposition et surmonté d'un crâne rempli de boue. La créature était pourvue de jambes courtaudes et de bras fuselés.


Noraïn doit faire face à un golem de terre sépulcrale


L'attaque du golem porta avec violence, infligeant de vilaines blessures au nain. La peau autour du point d'impact prit une teinte malsaine comme si la chair était morte. Un lueur de panique anima le regard du Hache-Garde qui contre-attaqua tout en priant pour que l'aide arrive vite.


L'union fait la force face à la créature magique.

Gulgan, libéré du pestilleux, se porta au secours de son compagnon d'aventure et engagea la créature avec toute la violence dont un demi-ogre était capable. Ils furent bientôt rejoint par Almar dont les enchantements furent d'une grande aide pour qu'aucun des héros ne finisse agonisant sur le sol. 

Brusquement le silence s'abattit sur l'endroit, tous les morts avaient été vaincus. Ferreous se rua alors sur Noraîn lui hurlant dessus. En effet, un étrange évènement avait eu lieu pendant la bataille. Le Père Chlorite avait, semblait-il,  été attaqué Noraîn par derrière. Le nain d'écu avait répondu à l'agression avec violence et blessé sévèrement le prêtre de Liira. Ce dernier était-il un traitre lui-aussi ? Où alors était-ce le nain ?

Deux autres questions se posaient désormais : qui était assez influent et riche pour engager un nécromancien aussi puissant et surtout qu'avait bien pu faire ou savoir Ferreous pour être la cible de pareilles attaques ?

La suite: une fête (trop) animée

3 commentaires:

  1. Bonne rencontre, Chères Brebis…

    Même en pleine saison estivale, avoir le Frère Ours Almar comme guide dans les terres sauvages n'est pas une expérience des plus … chaleureuses.

    S'il assume parfaitement le qualificatif de Malarite, il faut préciser qu'il ne revendique pas "servir" Malar mais bien “craindre” le seigneur des bêtes. Crainte qu'il entend partager avec ses protégés, quitte à amener des prédateurs à rôder autour du camp ou à jeter un froid en faisant démonstration de sa flûte de hantise quand l'ambiance se fait trop frivole.

    Pour la suite de cette balade d'agrément, l’équipée adoptera-t-elle l’attitude de la proie cherchant à échapper à son prédateur, peut-être en empruntant d’éventuels chemins alternatifs pour déjouer de nouvelles embuscades?
    Ou alors, une traque implacable sera-t-elle menée au nécromancien et ses barghests avant qu’ils n’aient l’occasion de lécher leurs plaies?

    “Où que mène la transhumance, les prédateurs rôdent, la peur enserre le troupeau, le berger veille! Même si parfois, le berger aussi, mange du mouton!”

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    1. La bonne rencontre cher Malarite,
      Sauf erreur de ma part, vous étiez plutôt dans le rôle de la proie durant cet opus. J'avoue que je serai assez curieux de savoir comment tu envisages de traquer le nécromancien qui vous a mis la misère avant de vous échapper. Jusqu'à ce que les épées se croisent.

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  2. J'ai surtout été la proie de la méfiance de mes camarades et n'est pas chercher à les rassurer pour autant. Mais je pense avoir bien assumer le rôle du berger en assurant la protection de mon cheptel et en désamorçant la vile tentative d'embuscade de ce nécromancien malodorant. Qui a fini par détaler la queue entre les pattes.
    Maintenant, ayant pris soin de préparer 'communion avec la nature', s'il compte s'échapper, il a intérêt à s'être téléporter au loin ou s'être séparé de tout mort-vivant ou barghest (c'est pas très naturel comme bête ça, non?). Pister cette charogne à l'odeur peut aussi être une éventualité.
    Mais je ne cherche pas forcément à entrainer le groupe dans une chasse effrénée, juste offrir l'option. Reprendre la route sous la menace constante d'une attaque surprise me convient aussi, car le Seigneur des Bêtes se repaît aussi de la terreur de la proie qui se sait traquée!

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