samedi 23 juin 2018

Fall Of Cormyr

Sur les traces de Vangerdahast


Suite à mise en déroute du Chuchoteur Onirique dans la cité d'Arabel, la Compagnie des Écus de Fortune est conviée à une réunion de l'état major, sous la conduite de la Comtesse Floriane de Bonfils. L'état des lieux est le suivant: les portes de la cité sont maintenues ouvertes afin de faciliter l'évacuation de la population vers le sud sous la protection des Dragons Pourpres et des troupes du Baron Astryax de Valcroix; plusieurs seigneurs de l'Est vont replier leurs troupes sur leur terre, les avant-postes n'ont toujours pas signalés l'arrivée de l'armée goblinoïde. Quant à la comtesse, elle envisage de défendre la cité avec l'unique espoir de ralentir la progression de l'armée ennemie.


26 mirtul 1372 Cv

La citadelle (Zone 1) - 6h30
Alors qu'ils apprêtent à se rendre non loin du lieu présumé de la bataille, Astryax à la surprise de retrouver son ami Gulgan. Le demi-ogre avait quitté Valcroix avec la ferme intention de se rendre à Eauprofonde afin de tenter de retrouver son épouse Katana. Cependant comme Dorothée l'avait prédit, Gulgan ne pouvait échapper à son destin de défenseur du Cormyr (Cf. Les mâchoires de l'abîme) . Après un hiver dans la cité des Splendeurs, avant de décider de retourner auprès de son fils, Riga Zwerggrasieren Brisethorax, resté  à Valcroix. Sur le chemin, il avait de nouveau participé à des combats à la frontière de Cerbérie, avant de suivre Floriane dans sa marche sur Arabel.
De fait, le puissant guerrier était sous les murs alors que les compagnons se battaient dans la cité. Ce prompt renfort est une agréable surprise pour les Écus de Fortune qui s'apprêtent à s'aventurer en territoire hostile.

La Haute Route - 8h 00
Après un rapide déjeuner et un conciliabule portant sur les moyens de se rendre sur le champ de bataille, Dorothée parvient à convaincre non sans peine ses compagnons de recourir à un sort de téléportation.

Le temps d'un battement cœur, la compagnie se retrouve sur le champ de bataille qui a vu l’effondrement de l'armée du Nord. A leur grand dam, l'armée gobeline est toujours sur place. Dans l''urgence, Dorothée enveloppe l'ensemble du groupe sous un sort d'invisibilité et c'est la fuite vers un bois un peu au nord de leur position d 'arrivée.

Malgré le peu de temps qu'ils ont eu pour examiner les alentours, plusieurs éléments ont frappé les héros:

  • Les gobelins présents sur place ont réagir très rapidement et avec une discipline toute militaire,
  • L'armée campe au sud du champ de bataille,
  • Un immense dragon rouge, le plus grand que les aventuriers aient jamais vu, se repose au milieu des tentes.
  • Un second dragon de couleur bleu est posé non loin du grand dracosire.


Une discipline de fer maintient les gobelins en ordre de bataille.

vendredi 22 juin 2018

Gulgan Brisethorax

Nom: Gulgan Brisethorax
Race: Demi-ogre
Naissance: 17 Tarsakh 1342
Nationnalité: Cormyrienne
Classe: guerrier, profil brute
Profession: soldat de métier
Résidence: Valcroix en Cormyr
Compagnie d'aventuriers: La Griffe de la Manticore (1357 -1358) puis les Écus de Fortune
Organisation: aucune

Gulgan est un demi-ogre. Ses difformités se limitent à des touffes de poils drues recouvrant de loin en loin son épiderme gris pâle et un faciès proéminent. Son crâne lisse et sa couleur de peau lui donne un petit air de genasi de terre.

Gulgan a été enlevé au cœur de la chevauchée par des esclavagistes zhents alors qu’il était encore enfant (impressionné par sa stature, ces derniers pensaient  avoir à faire à un adulte). Pendant des années, les zhents l’ont nourri et entraîné pour le transformer en véritable bête de guerre. Il est ainsi devenu un esclave barbaresque, maniant un redoutable un fléau d’arme double, façonné dans la poussière et le sang des arènes de Château – Zhentil, et exibé par ses maîtres dans les arrières salles enfumées de tous les ports de la Mer de Lune.

Mais par une nuit noire, le vaisseau des esclavagistes s’est échoué sur un récif et Gulgan s’est retrouvé seul, accroché à un morceau d’épave. Quelques jours plus tard, il atteignait la côté : libre !

Son aspect quelque peu bestial a privé Gulgan de la vie de paix à laquelle il aspirait. Devenu garde de caravane pour le transmarche des six coffres, il fait la connaissance du barde Marcus Badine et du prêtre Banedon dans la cité d'Eauprofonde durant l'année du Prince 1357 Cv.

mercredi 13 juin 2018

Le Royaume de Théthyr

Et le scribe de Valombre devint roi...

Capitale : Darromar.
Population : 3 171 360 (humains 76%, halfelins 20%, elfes 3%).
Gouvernement : monarchie féodale (pas de serfs).
Religions: Heaume, Ilmater, Siamorphe, TormTyr.
Importations : armes, épices, mercenaires, objets magiques.
Exportations : ambre gris, bétail, couvertures, fromage, fruits, herbes à pipe, huile de baleine, légumes, noisettes, perles, poisson, soie, tapis, thé, vêtements, vin.
Alignement : CB, N, LB.

Le Téthyr est un pays de grands dan­gers mais aux opportunités fantastiques. Jusqu'à l'année du Gantelet, 1369 Cv, en raison du manque de toute autorité centrale, le pays est resté  un havre pour les soldats de fortune, les prétendus rois, les tyrans minables, les criminels en cavale, les zélateurs persécutés et les profiteurs de tout type. Là, une personna­lité forte et audacieuse pouvait se tailler une place dans l'histoire - ou rencontrer une fin rapide et violente.

Cependant, le Téthyr a récemment émergé de la guerre civile de dix ans avec deux nouveaux monarques. Le règne fort de la reine gouvernante Zaranda Étoile Rhindaun et du roi Haedrak III (qui servit à Valombre des années durant comme scribe pour l'archimage Elminster sous le nom de Lhaeo) est en train de faire renaître l'espoir sur une terre cynique, suspicieuse et dévastée par la guerre. Le Téthyr est en train de prospérer, établissant des liens avec des voisins hésitants, et repoussant les monstres hors de ses frontières. Sa situation politique connaît encore de nombreuses intrigues et le peuple ne fait pas confiance aux organisations qui admettent se mêler des affaires des autres (telles que les Ménestrels). Les elfes des bois restent prudents vis-à-vis des nouveaux dirigeants, en effet les trois derniers rois ont pensé s'occuper de la forêt avec des haches, du feu et des épées. Les pirates des Nélanthères à l'ouest empoisonnent le commerce maritime du royaume, y compris le commerce avec la lointaine Maztica.


samedi 2 juin 2018

Le Shaar

Informations générales

Capitale : aucune (Collines du Conseil).
Population : 587 520 (humains 60%, wemics 15%, gnolls 14%, centaures 10%).
Gouvernement : divers chefs nomades.
Religion : Oghma, Tempus.
Importations : armes, armures, vin.
Exportations : esclaves, ivoire, joyaux.
Alignement : CN, N, CB.

Le Shaar est une gigantesque prairie onduleuse s'étendant de la Mer étincelante aux lointaines contrées orientales. La civilisation n'a quasiment aucune prise sur l'endroit. Les nomades humains (la douzaine de tribus environ) et inhumains, comme les centaures, gnolls et wemics, peuplent le Shaar. Les wemics chassent, les Shaaricns humains élèvent des rothés et chevaux et les gnolls se livrent au pillage. La terre fournit de magnifiques fourrages, mais ne convient guère à l'agriculture. Il ne s'agit pas d'un désert, mais la région cuit le jour et gèle la nuit.

La culture shaarienne

La prairie de Shaar abrite de nombreuses tribus nomades d'hommes au visage allongé et à la peau jaune. Conquis par les armées de Calimshan aux heures glorieuses de l'empire shoune, les Shaariens de la prairie orientale retournèrent leurs coutumes nomades aussitôt après la chute de l'empire, tandis que ceux des rivages de la mer Étincelante et du lac de Vapeur s'établirent dans des villes et fondèrent des royaumes, comme le Lapaliiya ou les insaisissables royaumes Frontaliers. Aujourd'hui, on trouve des Shaariens jusqu'en Calimshan, à l'ouest et au nord jusqu'au bief de Vilhon. La plupart des habitants du Sespech sont d'origine shaarienne, leurs ancêtres ayant été conduits dans le nord plusieurs siècles auparavant pour servir dans les armées du Jhaamdath.

Les Shaariens parlent le shaaran et utilisent les runes de l'alphabet dethek emprunté aux commerçants nains d'or de la Grande Faille avant l'émergence de l'empire shoune : S'il y eut jamais un panthéon shaarien, il a été supplanté depuis longtemps par les cultures jhaamdathienne et calishite. On ne connaît presque rien de la culture shaarienne antérieurement à son assimilation par ses voisins, car les Shaariens ont toujours été des nomades, s'appuyant uniquement sur la tradition orale.

Vie et société

La douzaine de tribus nomades, connues sous le nom de Shaariens, n'a jamais été unie. Cependant, elle dispose d'une culture et d'un style de vie communs. Les étrangers ont bien du mal à distinguer les membres d'une tribu des autres, mais les nomades se reconnaissent instantanément grâce à leurs vêtements, à leur accent, à la robe de leurs montures et à l'aspect de leurs armes. Plusieurs tribus laissent les guerrières chevaucher parmi les hommes et quelques-unes abritent même des chefs de sexe féminin. En général, les chefs sont élus par un vote à bulletin secret auquel participent les anciens. Néanmoins, deux tribus disposent de soi-disant dynasties de familles puissantes et charismatiques tentant de conserver le pouvoir.

Traditionnellement, les razzias menées par des groupes d'une vingtaine de guerriers ne constituent pas des actes de guerre contre les autres tribus shaarienes. Par contre, les raids de compagnies de pillards plus importantes sont de véritables déclarations de guerre, une stratégie plus qu'hasardeuse puisque les tribus à l'origine d'une guerre n'ont généralement pas le droit de participer aux conseils inter-tribaux jusqu'à ce qu'elles aient fait réparation ou mis un terme à leurs agressions.
Parfois, les wemics se joignent aux conseils shaariens. Mais le plus souvent, leurs chefs aspirent à leurs propres objectifs et ne se soucient ni des traditions ni du protocole shaariens.




Il est rare de rencontrer que grand communauté shaarienne hors de leur région d’origine. Ce fait est en grande partie dû au lien qui unit l'homme et le cheval.  En effet, les chevaux shaariens sont plus forts et rapides que ceux des autres régions de Faerûn, du moins tant qu'ils parcourent leurs prairies natales. Ces chevaux tombent malades et meurent quand ils ne paissent pas l'herbe particulière qui ne pousse dans les vastes plaines du Shaar. Les Shaariens l'ont compris et peu acceptent de laisser derrière eux leur culture d'origine pour sillonner Faerûn.