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dimanche 9 février 2020

Tempus

Le Seigneur des Batailles, Dieu majeur, CN.

Symbole : Épée argentée enflammée sur un bouclier rouge sang
Plan natif : Repos du guerrier (souvent appelé Ysangard)
Supérieur : Aucun
Alliés :La cavalière rougeGond, Nobanion, Uthgar, Valkur
Ennemis : Garagos
Alignement : chaotique neutre
Attributions : guerres, batailles, hommes d'arme
Adorateurs : hommes d'arme, guerriers, barbares, rôdeurs, demi-orques
Alignement des prêtres : CM, CB, CN
Domaines : Chaos, Force, Guerre, Protection
Arme de prédilection : Prouesse Martiale (hache d'armes)

Perché sur ses montures jumelles - Veiros, une jument blanche et Deiros, un étalon noir - Tempus (tem-puce) impose sa loi sur la guerre, distribuant ses faveurs au hasard, sa nature chaotique ne favorisant aucun camp à long terme. Le dieu de la guerre peut soutenir une armée un jour, puis une autre le lendemain. Les soldats de tous les alignements le prient avant chaque bataille. Suprême et honorable au combat, Tempus est un dieu fort et robuste qui suit son propre code de l'honneur et qui ne recherche pas particulièrement les alliances durables. Il aime manger, boire et chasser, mais préfère par-dessus tout se battre. Il a toujours l'apparence d'un humain géant portant un harnois ensanglanté et usé par ses nombreuses batailles. Son heaume de guerre dissimule entièrement son visage. Il tient dans ses mains gantées une hache de bataille ou une épée noire ébréchée et salie par l'usage.

Tempus (temme-puce) est un dieu connu pour son comportement chaotique. Toutefois, ses actions tendent toujours vers l'équilibre et la neutralité. Il arrive fréquemment que le dieu de la guerre soutienne une armée un jour et l'armée adverse le lendemain. Les soldats de tous les alignements le prient pour obtenir son aide avant le combat. Puissant et honorable lorsqu'il se bat, il n'obéit qu'à son propre code de l'honneur e ne s'embarrasse d'aucune alliance courant sur le long terme. Nul ne l'a jamais entendu parler. Pour communiquer, il utilise l'esprit des guerriers tombés à la guerre. Le clergé de Tempus accueille les fidèles de tous les alignements (toutefois, les prêtres sont astreints aux règles normales). Les temples de Tempus sont bien plus semblables à des places fortes qu'à des édifices religieux. Les prêtres de ce culte ont pour mission de s'assurer que les guerres obéissent à des règles permettant d'éviter les vulgaires massacres ou de petites querelles sans fin. Ils s'entrainent au combat et enseignent à tous ceux qui sont désireux d'apprendre leurs techniques de manière à pouvoir défendre la civilisation contre les assauts des monstres. Ces prêtres ont aussi pour mission de punir ceux qui combattent sans honneur ou avec couardise. Il est habituel au sein du clergé de récupérer et de vénérer les armes et les armures des guerriers les plus fameux et les plus respectés de leur époque. On attend des prêtres qu'ils répandent quelques gouttes de sang toutes les dizaines (de préférence le leur ou celui d'un adversaire de valeur).



Histoire

Tempus est né lors de la première bataille entre Séluné et Shar. C'est l'un des nombreux dieux de la guerre à avoir foulé le sol de Toril. Il a depuis vaincu tous ses rivaux en combat, le dernier en date étant Garagos le Pillard. Des oracles proclament qu'il sera d'ici quelques années en guerre avec Anhur, lorsque les panthéons faerûniens et mulhorandi entreront en opposition, ce qui mènera inévitablement à leur fusion.

Récemment, Tempus a soutenu la divinité de la Cavalière Rouge, leur relation étant semblable à celle d'un père et d'une fille travaillant dur au commerce familial - la guerre. Le Marteleur d'Ennemis entretient des rapports amicaux avec les autres divinités martiales, comme Nobanion, Gond, Valkur et Uthgar. Il considère Eldath, qui lui est diamétralement opposée, comme une divinité naïve et faible. Cependant, par respect pour ses convictions, il punit ses propres adorateurs lorsqu'ils s'en prennent au clergé, aux sanctuaires ou aux temples de la Déesse Verte. En effet, il estime que la guerre perd tout son sens sans la paix pour la définir et l'encadrer. Il considère Sunie, qui se déclare pourtant son ennemie, comme sans importance et légère, et donc indigne d'une opposition active.

On ignore pourquoi Tempus permet la survie de Garagos, et des sages ont supposés que puisque Tempus n'ignore pas que de nouveaux rivaux ne tarderont pas à se faire connaître, il préfère garder le Pillard comme appât pour attirer ces ennemis potentiels à découvert. D'autres sages prétendent que Garagos représente un aspect de la guerre que Tempus trouve personnellement désagréable, la rage et la frénésie sauvage qui accompagnent les batailles, et qu'il lui a délibérément cédés cet aspect de ses attributions, bien qu'il soit encore vénéré par de nombreux barbares

Dogmes

Tempus ne gagne pas les batailles, il aide les guerriers dignes de son attention à remporter la victoire. La guerre est équitable puisqu'elle écrase et aide tous les peuples pareillement et que chaque bataille peut amener la mort ou un grand destin de chef. La guerre ne doit pas être crainte, elle est une force naturelle, une force humaine, une tempête issue de la civilisation. 

" Armez tous ceux qui ont besoin de combattre, même vos adversaires. Battez la retraite si c'est nécessaire, mais n'évitez jamais le combat. Tuez les ennemis les plus valeureux et apprenez à mettre rapidement fin à un combat en éliminant les cibles décisives plutôt que de mener une longue guerre d'attrition. Souvenez-vous de ceux qui sont morts devant vous. Protégez ce en quoi vous croyez, pour éviter que ce ne soit balayé. Ne refusez aucun adversaire et respectez-les tous. 
La valeur se moque des distinctions liées à l'âge, au sexe ou à la race. Tempus apprécie ceux qui restent courageux et efficaces au combat sans avoir besoin de faire appel à des tours peu honorables, comme la destruction des foyers, des familles ou des troupeaux, ou les attaques à revers (à moins qu'elles soient l'oeuvre d'une troupe en grande infériorité numérique). Pensez aux conséquences des violences engendrées par la guerre et ne provoquez donc pas de guerres inutiles. Sachez aussi que les beaux parleurs qui cherchent à tout prix à éviter le conflit peuvent provoquer de plus terribles dégâts que le plus énergique des tyrans, des pillards ou des chefs de horde."


Activités quotidiennes

Faerûn étant constamment déchirée par la guerre, l'Eglise de Tempus y est peut-être l'une des plus connues. Depuis les siècles des siècles, sur tous les champs de bataille, les fidèles du Marteleur d'Ennemis ont combattu avec talent et courage, quelque soit leur camp. L'indépendance du Seigneur des Batailles et de ses fidèles lui assure le respect des membres de la majorité des autres croyances, et tous croient que la prochaine bataille peut tourner en leur faveur, si seulement le Marteleur d'Ennemis, dans sa nature capricieuse, accepte de leur sourire. Presque tous les soldats ont combattu aux côtés d'un prêtre de Tempus au moins une fois au cours de leur carrière, et autant ont eu l'un de ses prêtres comme adversaire. Seule l'Eglise d'Eldath rêve véritablement d'un autre arrangement.

Les prêtres de la guerre doivent veiller à ce que la guerre se fasse en accord avec les règles et que les soldats se comportent de manière professionnelle, c'est-à-dire en évitant les morts inutiles et les luttes intestines, qui ne peuvent que multiplier le nombre de leurs ennemis. Mais les civils doivent apprendre à combattre et être prêts à tout s’ils veulent survivre aux attaques des monstres ou des hordes d’orques. Dans le même temps, les prêtres ont pour mission de bien leur faire comprendre que Tempus aide tous ceux qui combattent sous sa bannière. Les guerriers qui utilisent le poison, polluent les puits, salent les champs, tuent les civils, torturent les innocents loin du champ de bataille et commettent d’autres atrocités similaires, ne doivent pas recevoir l’assistance des serviteurs du dieu. Au contraire, il faut étaler leurs crimes sur la place publique et les forcer à expier leurs fautes, sous peine de mort.

Les prêtes de la guerre doivent honorer la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur, prés de leur tombe, mais aussi lors de prières personnelles et de la Marche des Morts, cérémonies annuelles au cours de laquelle les prêtres remontent les rues de toutes les bourgades et invitent tout le monde à venir célébrer la Fête de la Lune dans leur temple. Ils doivent également faire leur possible pour récupérer l’armure et les armes des combattants célèbres et respectés, et ce, même si elles sont ébréchées ou rouillées. En effet, elles gardent toujours en elles une part de l’énergie et de la soif de combat auxquelles elles se sont trouvées associées.

Festivités et cérémonies

Les prêtres de Tempus prient pour obtenir leurs sorts juste avant le zénith.

Le rituel auquel se livrent la majorité des fidèles est une prière censée les aider à se comporter vaillamment et à survivre lors du combat qui s’annonce. Ils la font généralement en s’inclinant sur leur arme de prédilection. Si jamais le fidèle acquiert une nouvelle arme juste avant la bataille, il faut y voir un signe éminemment favorable ; c’est donc cette arme qui sera utilisée lors de l’affrontement à venir.

Les jours sacrés de l’Eglise sont la veille et la date anniversaire des grandes batailles locales, aussi varient-ils d’une contrée à l’autre. La fête de la Lune, qui honore les morts, est la date fixe la plus importante du calendrier. Une fois par décade, les fidèles doivent également verser un peu de sang en l’honneur de Tempus et lui dédier le Chant de l’Epée. Les prêtres accomplissent un minimum de deux rituels par jour ; le Festin des Héros à midi et le Chant des Morts au crépuscule. Dans la plupart des temples, le grand prêtre propose également le Chant de l’Epée à la nuit tombée. Tous les fidèles qui le souhaitent peuvent se joindre à lui pour prier Tempus.

Tempus attend de ses adorateurs qu'ils fassent couler le sang au moins une fois par dizaine, si possible le leur ou celui d'un adversaire de valeur, et qu'ils chantent le Chant de l'épée en son honneur. Le rituel célébré par la majorité des adorateurs est une prière destinée à s'assurer vaillance et survie lors d'une mêlée imminente. Elle requiert de se pencher sur l'arme que l'on utilise habituellement, en invoquant le dieu de la guerre.

On considère comme un signe de la faveur de Tempus une arme tombée entre les mains d'un fidèle juste avant une bataille, particulièrement sous la forme d'une prise de guerre, et cette arme est alors utilisée lors de l'adoration du dieu.

Les rangs militaires sont extrêmement courants au sein du culte. Les plus fréquents sont :

  • Prêtre Guerrier
  • Épée
  • Terrible Épée
  • Lance du Seigneur
  • Bouclier du Dieu
  • Seigneur/Dame des Batailles
  • Maître/Maîtresse d’armes
  • Maître/Maîtresse du Champs de Bataille
  • Chevalier commandeur


Mais ces titres sont souvent relégués au second plan, derrière ceux qui indiquent quel est le poste du prêtre, comme Aumônier de Guerre ou Fidèle Épée d’un temple. Les rangs sont assignés en fonction des besoins et des états de service de chacun ; les grades temporaires sont courants en cas d’urgence. Le responsable d’un temple a le droit d’arborer l’insigne suprême de la foi : le gantelet lourd.

Tenue quotidienne.

Même quand ils ne sont pas en armure, les prêtres de Tempus portent un heaume ou un calotte d'acier, en faisant néanmoins attention de ne pas se couvrir le visage à la façon de leur dieu, ce qui serait un affront au Seigneur des Batailles. Certains prêtres itinérants fanatiques ne quittent leur armure sous aucun prétexte, mais par contre, le port de l'armure est plus rare dans les temples situés dans de grandes cités, à l'exception bien sûr des cérémonies précédant le départ d'une armée ou le début d'un siège.

Tenue sacerdotale

La panoplie cérémonielle d'un prêtre de Tempus est toujours tachée de sang frais, mais par ailleurs, la couleur varie selon le rang et l'endroit, les teintes les plus sombres étant associées aux novices. La plupart des prêtres de la guerre arborent des costumes de cérémonie bruns ou pourpres, le rouge et l'ambre étant réservé aux grands prêtres et le jaune ou le blanc aux plus vénérables d'entre eux. En plus de leur fidèle hache de bataille, les grands prêtres de Tempus utilisent aussi des gantelets cloutés, qui sont des symboles de leur statut.

Lieux de culte


Les temples de Tempus sont plus proches des forts entourés de murailles que de l'idée qu'on se fait habituellement d'un temple. En dehors d'un autel central, destiné à honorer les morts et décoré des boucliers cabossés et des épées rouillées pris aux défunts, les temples sont entièrement voués à la chose militaire. Ils sont constitués d'une armurerie, de casernements et de terrains d'entrainement. Les abbayes fortifiées les plus fortunées ont parfois aussi des bibliothèques, qui contiennent des ouvrages d'histoire de la guerre et des inventaires des victimes.


Ordres affiliés

Désirant soutenir équitablement les parties concernées par la guerre, l'Eglise de Tempus ne peut avoir de hiérarchie centralisée qui favoriserait inévitablement l'une ou l'autre. Cependant, au sein d'un temple ou d'un ordre militaire, la hiérarchie officielle est strictement suivie et respectée. L'Eglise tempusienne a de nombreux ordres affiliés. Deux des plus remarquables sont l'Ordre de la Lame brisée et l'Ordre du Croc d'Acier.

Le premier rend hommage aux combattants et membres du clergé qui ont été blessés au service de Tempus et qui sont dorénavant incapables de se battre en première ligne. Les Lames brisées ont souvent des fonctions auxiliaires dans les temples et les sanctuaires auxquels elles sont rattachées, et elles font habituellement le voeu de défendre ce site sacré jusqu'à la mort

Le second groupe est un ordre d'élite de combattants à qui sont confiées les missions les plus dangereuses. Les Crocs d'Acier sont commandés par des guerroyeurs. L'Eglise entretient aussi des liens avec de nombreuses troupes de mercenaires et ordres martiaux de chevaliers. L'un des insignes du dieu utilisés par les mercenaires est une dague brunie par la rouille, pointant vers le haut et la gauche, de laquelle s'écoulent quatre gouttes de sang.



Références


  • Eric L. Boyd, Erik Mona (May 2002). Faiths and Pantheons. Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-2759-3.
  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition, Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-1836-5.
  • Logan Bonner. Domains in Eberron and the Forgotten Realms (PDF). Dragon magazine
  • Jeff Grubb, Ed Greenwood and Karen S. Martin (1987). Forgotten Realms Campaign Set (Cyclopedia of the Realms), p. 14. TSR, Inc. ISBN 0-8803-8472-7.
  • Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2002). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2008). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Forgotten Realms wiki.
  • Symbole divin extrait de l'encyclopédie des royaumes oubliés
  • Illustration Tempus: Genzoman

dimanche 17 novembre 2019

Les Vaux

Capitale : aucune
Population : 602 640 (humains 80%, drows 6%, demi-elfes 5%, elfes 4%, halfelins 2%, gnomes 1%, nains 1%)
Gouvernement : différent selon le val ; le Conseil des Vaux unifie vaguement tous les vaux
Religions : Chauntéa, Lathandre, Mailikki, Silvanus, Tempus, la Triade (Ilmater, TormTyr)
Importations : armes, armures, joyaux, livres, objets en métal, papier, textiles, verre
Exportations : bière, blé, bois, fromages, fruits, légumes, pain, peaux
Alignement : CB, NB, N

La région connue sous le nom de Vaux est définie comme les zones non boisées habitées par l'homme, au nord de la Sembie et du Cormyr, et au sud du fleuve Tesh et de la ville de Vounlar. Elle contient de nombreuses communautés dispersées, toutes essentiellement rurales, qui partagent souvent intérêts et idéaux communs.

Les Vaux ne sont pas des cités-états, car leurs plus grandes agglomérations ne peuvent guère porter que le nom de villes. Ce ne sont pas non plus des nations comme le Cormyr, la Sembie, ou même les états brisés de Damarie. Ils occupent une position intermédiaire assez vague et ne sont ni plus ni moins que des Vaux.

Le pacte des Vaux

La fondation des Vaux dans leur ensemble a précédé de centaines d'années celle de n'importe quel Val en particuliers, et lorsqu'on fait référence au "calendrier des vaux", la date 0 rappelle l'autorisation reçue par l'humanité de s'installer dans les terres situées au nord et l'ouest de la Mer Intérieure.

A cette époque, alors que Suzail et Chondath (Aujourd’hui Saerloun) n'étaient que des comptoirs commerciaux, les elfes, qui habitaient la forêt, reçurent une requête d'émigrants venus de l'est, de pays tels que l'Impiltur et la Damarie. Cette requête n'était pas de s'installer dans la forêt mais d'en occuper les abords en particuliers les riches vallées bordant le fleuve Arkhen et Ashaba. Le roi Eltargrim de la Cour Elfique donna son accord, en échange d'un pacte de défense mutuelle contre les agressions extérieures. Afin de sceller leur entente, elfes et futurs valiens érigèrent la Pierre levée au centre de Cormanthor comme symbole de l'unité entre les deux races.

Tandis que les premiers vaux luttaient pour, survivre, les elfes de Cormanthor devinrent forts et assurés. En 220 CV, le roi elfique autorisa les humains à pénétrer dans son royaume. En 261 CV, il prit la décision fatale de les accueillir au cœur même du royaume, transformant ainsi Cormanthor en cité libre du nom de Myth Drannor. Toutes les races furent acceptées à Myth Drannor et la cité connut un âge d'or qui se prolongea pratiquement sur cinq siècles. Myth Drannor atteignit des sommets restés inégalés dans lés arts, l'artisanat et la culture, et la cité attira humains, halfelins, nains et gnomes qui s'installèrent, voyagèrent et commercèrent dans les terres du Bief du dragon. L'ascension de Myth Drannor permit aux Vaux de survivre à leur enfance troublée. La chute de la cité en 714 CV donna aux Vaux la chance de s'épanouir d'une façon qui aurait été impossible si la puissance elfique était restée intacte. Peu de survivants de la chute de Myth Drannor parvinrent à échapper aux démons, aux diables et aux dragons qui affluèrent vers les ruines, mais ces quelques survivants emportèrent les restes de leur richesse, de leur magie et de leur connaissance jusque dans les vaux voisins.

Selon le pacte, les valiens n'occuperaient que les régions non-boisées ou dont aucun elfe ne réclamait la propriété. Comme les bois elfiques diminuaient sous les haches de nouveaux colons et envahisseurs, d'anciens vaux disparurent, et d'autres se créèrent à la limite des forêts. Les hommes bons et mauvais, ont fondé depuis de petites nations, mais tout Val reniant le pacte devrait en répondre devant les autres.

Bien que le Pacte n'existe plus, la majorité des Vaux respecte encore ses termes. La tradition a remplacé la puissance elfique comme principale motivation d'adhésion au Pacte, mais elle suffit pour l'instant à préserver les frontières de Cormanthor.

Le conseil des Vaux

Chaque année, lors de l'Hiver Fatal, les Vaux envoient chacun un délégué dans une ville particulière des Vaux pour participer au Conseil des Vaux. Les représentants débattent de questions affectant tous les Vaux comme l'entretien des routes commerciales, les traités de défense contre les attaques zhents ou de la Sembie, les querelles frontalières opposant des vaux voisins et les affaires concernant la grande forêt de Cormanthor.

Deux tentatives sérieuses ont été faites pour unifier les Vaux. La première fut tentée à l'époque d'Aencar "le Roi à la pelisse" qui chercha à unifier les Vaux en un seul royaume - il fut malheureusement tué en 1044 CV. Son rêve mourut avec lui. Le second unificateur potentiel apparut et disparut en 1556 CV. Le seigneur Lashan de Valbalafre se rendit maître de Valbataille, Valplume et Valherse, et proclama son intention de conquérir tous les Vaux. Lashan disparut après avoir été vaincu lors des grandes batailles de Valbrume et de Valombre, mais son héritage donna naissance à une série de malheurs qui tourmente encore Valbalafre à ce jour.

Les membres du Conseil sont les suivants:

  • Haut-Val: Grand Constable Irreph Mulmaar.
  • Valarchen: Les Trois Épées.
  • Valbalafre: Aucun bien que le Val ne soit plus occupé.
  • Valbataille: Chancelier de Guerre Ilmeth.
  • Valbrume: Grand Conseiller Haresk Malorn.
  • Valdague: Libre Cavalier Galian Doigtleste.
  • Valherse: Sept Bourgeois de Valherse, menés par Reindorf Barbesable.
  • Valmoisson: Grande Mairshar Elizzaria.
  • Valombre: Seigneur du Val Trystemine.
  • Valplume: Représentant Kirshoff.
  • Valprofond: Seigneur de Hautelune, Théremen Ulath.
  • Valtesh: Aîné Jaoth Hulhurn.


Une période de tensions

Depuis 1372 CV, les Vaux sont confrontés à plusieurs menaces. L'ennemi qu'ils connaissent le mieux couve au nord, à Château-Zhentil. Un ennemi inattendu vient d'apparaître pour créer l'Empire des Ombres dans les étendues désertiques de l'Anauroch. Enfin, le départ des elfes pour Éternelle-rencontre a laissé la grande forêt de Cormanthor libre d'être exploitée par d'autres ennemis puissants, les drows.

Mais les drows ne sont peut-être pas la pire chose qui puisse arriver aux Vaux. Le Pacte des Vaux est en train de s'effriter. Pendant plus de treize siècles, ce traité a survécu à la trahison (généralement des humains), aux catastrophes magiques (généralement des elfes) et aux pressions des colonisateurs (les Sembiens) et des conquérants (les peuples de la Mer de lune). Les elfes de Cormanthor se trouvant aujourd'hui à Éternelle-Rencontre, que reste-t-il de l'accord des Vaux visant à préserver la forêt et à cultiver uniquement les terres ayant été déboisées par des forces naturelles ? Les peuples de certains vaux, comme Valarchen, ont déjà profité de cet avantage pour tronçonner et exploiter les bois elfiques. Les résidents d'autres Vaux, comme Valprofond, ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour encourager les elfes à rester dans la forêt.

Shadowdale, the scouring of the land

Lors du prochain Conseil des Vaux de 1373 CV, les deux sujets les plus pressants seront certainement l'occupation de Cormanthor par les drows ainsi que le sort de Valbalafre. Les drows font grandement ressentir leur présence sur les possessions des vaux se trouvant à proximité de Cormanthor. D'autres Vaux n'ont pas encore été affectés par ces combats. Valdague en fait partie et accueillera la réunion du prochain Conseil . Les pires ennemis de Valdague sont les Zhents qui ont contribué à créer la situation malheureuse de Valbalafre. Il reste donc à savoir si les Vaux parviendront à se mettre d'accord sur les actions à entreprendre contre ces ennemis différents.

Les Vaux disparus

Les bardes chantent des histoires hautes en couleurs à propos dès vaux qui ont disparu -des ruines envahies par la végétation dans les profondeurs des forêts, leurs trésors attendant d’être découverts. La majorité de ces histoires de fantômes danseurs, de monstres chasseurs et de richesses perdues appartient à une poésie imaginaire, mais une parcelle de vérité existe dans chaque histoire. Tous les Valiens connaissent les noms des vaux ayant récemment disparu : Valune, Valsessren et Valtesh. Des vaux sont tombés par le passé et d'autres vaux tomberont dans le futur.

Valsessren

Valsessren, le « val de la mort », fut fondé en 880 CV. Il était situé entre la face orientale des Pics du Tonnerre et l'orée la plus à l'ouest de Sombreloge, et la Passe du tonnerre au sud et la Passe de Tilver au nord. Le sud de Valsessren était voisine de Valarchen qui revendiquait alors la possession de la Passe du tonnerre - ce seul fait scella la ruine de Valsessren. Abritant bergers, maçons, négociants et mineurs, Valsessren était dirigé par un Seigneur du crépuscule que Valarchen accusa de noires pratiques de sorcellerie. Le Seigneur du crépuscule fut tué lorsque l'armée de Valarchen envahit Valsessren en 1232 CV. Les soldats de Valarchen tuèrent ou chassèrent les habitants de Valsessren et détruisirent toutes leurs maisons, leurs champs et leurs mines. Les hommes de Valarchen répandirent du sel  sur les terres de Valsessren afin de s'assurer que leurs habitants  réfuigés à Valbataille et Valprofond, ne reviendraient jamais s'installer sur leurs terres. Aujourd'hui, seuls quelques trappeurs et bûcherons s'aventurent encore dans ce val hanté.

Valtesh 

Valtesh occupait les terres le long du fleuve Tesh, à quelques pas de Château-Zhentil, Château-Zhentil passant peu à peu de cité marchande indépendante à une ruche malfaisante, les jours de Valtesh furent comptés. Valdague s'était sorti relativement intact des combats l'opposant à Château-Zhentil, mais Valtesh succomba à l'attaque de hordes orques qui avaient été recrutées par les Zhents en 1316 CV. Teshvague et Mantelneige, des villes de l'ancien Valtesh, font toujours partie des plans actuels d'invasion des Vaux du Zhentarim.

Le Conseil des Vaux a conservé le siège de l'ancien qui représentait autrefois Valtesh, à la fois pour ne pas oublier ce qu'il advient de ceux qui sous-estiment les Zhents et également pour se rappeler que les Vaux ne parviennent pas toujours à se soutenir les uns les autres aussi rapidement qu'ils le désireraient.

Valune

Éloigné de la grande forêt et trop proche de la Sembie, Valune abandonna les Vaux et se joignit au jeune royaume marchand il y a plusieurs centaines d'années. Ordulin, la capitale de la Sembie, fut construite sur le site de l'ancien Valune, Les Valiens considèrent la disparition de Valune comme un avertissement face à la proximité du pouvoir se trouvait au sud. Les habitants de Valmoisson sont l'exception car ils regardent parfois l'histoire de Valune comme un projet futur plutôt que comme un avertissement.


La liste de Vaux

Les Vaux sont listés par ordre alphabétique, car toute tentative visant à déclarer l'un d'entre eux plus grand, plus puissant, plus prospère qu'un autre est une invitation à la dispute. Chaque Val possède sa rubrique personnelle dans mon tombeau.

  • Haut-val
  • Valarchen
  • Valbalafre
  • Valbataille
  • Valbrume
  • Valdague
  • Valherse
  • Valmoisson
  • Valombre
  • Valplume
  • Valprofond

Références

  • Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2002).Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2008). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition, Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-1836-5
  • Jeff Grubb, Ed Greenwood and Karen S. Martin (1987). Forgotten Realms Campaign Set (Cyclopedia of the Realms), TSR, Inc. ISBN 0-8803-8472-7.
  • Ed Greenwood, Jeffery Grubb (1993), Aventure dans les Royaumes Oubliés, TSR Inc, ISBN :1-873799-76-4.
  • Richard Baker, Eric L. Boyd, Thomas M. Reid,Shadowdale: The Scouring Of The Land, Wizards of the Coast (17 juillet 2007) ,ISBN-10 : 0786940395

vendredi 27 septembre 2019

Iyachtu Xvim

Dieu mineur, Fils de Baine

Alignement: LM
Alignement du clergé: LM, LN, N, NM, CM
Arme de prédilection du clergé: Etoile du matin
Sphère d’influence : Conflit, haine, tyrannie
Plan de résidence : Landes de la Malédiction et du Désespoir
Supérieur: Aucun
Alliés: Aucun
Ennemi : la totalité du panthéon  féerûnien et plus particulièrement Cyric et Tiamat
Symbole: Deux yeux verts brillants sur fond de main noire ou, deux yeux verts brillants sur fond noirs
Autres noms: le Malveillant, Xwim le divin

Iyachtu Xvim est le fruit de l'union entre Baine et un tanar'ri majeur ou suprême. A ce titre, il peut être considéré comme le fils de Baine.
Iyachtu Xvim est totalement maléfique. C'est un être vaniteux et arrogant qui continue de tyranniser ceux qui sont plus faibles que lui, comme il l'a toujours fait. Toutefois, son incarcération  dans les catacombes de Château-Zhentil, semble lui avoir appris la ruse et la subtilité et il procède aujourd'hui avec plus de finesse qu'on pourrait le croire. Profitant du revers essuyé par Cyric, il a réussi  à lui arracher certains aspects de la sphère d'influence de son défunt père, Baine. A long terme, il a l'intention de s'emparer de l'intégralité  de la sphère d'influence de son père et de prendre place au sein du panthéon.
Yachtu Xvim hait tous les dieux des Royaumes, et ce, sans distinction d'alignement. Il ignore encore qui l'a emprisonné sous terre pendant plusieurs années mais en veut à l'ensemble du panthéon et prépare sa revanche en conséquence. Pour lui, la débâcle de Cyric et de son Cyrinishad est l'occasion de montrer aux anciens adorateurs de Baine que Cyric n'est qu'un incompétent et que seul le Seigneur Noir et ceux de son sang méritent qu'on leur obéisse. il désire la destruction totale de Cyric mais se satisfait pour le moment de voir sa puissance réduite.

Xvim et le plan primaire

Avant le Temps des Troubles, Xvim servait son père dans les Royaumes. En 710 Cv, Iyachtu Xvim a émergé d’un portail au-dessus de la ville de Port-Ponant. Soutenu par une vaste armée de guerriers de tiefling et démons, il s'est emparé du trône de Port-Ponant.  Le règne tyrannique du Xvim a pris fin en 734 Cv lorsque il fut chassé par Farnath Ilistar, l’héritier légitime du trône.

Pendant le Temps des Troubles, le demi-dieu Xvim était emprisonné dans les profondeurs de Château Zhentil. Peu après la mort de son père et la fin du Temps des Troubles, Iyachtu Xvim a pu prendre contact avec plusieurs anciens prêtres banites qui avaient fui après les événements du Banedeath de 1361 Cv.

Créatures de Xwin.
Après quelques années de débats théologiques, les banites décidèrent de reconnaître Xvim comme l’héritier légitime de Baine et d'y puiser leur foi.  L'afflux de puissance permet à Iyachtu de commencer à œuvrer afin de se libérer de sa prison. En Ches 1369 Cv, avec l’aide de ses nouveaux acolytes, Xvim se libère de sa prison sous les ruines de Château-Zhentil et, il s'empare des domaines d'influence de son père: la haine, les conflits et la tyrannie. Il accède ainsi au statut de divinité mineure.

Désormais, Yachtu Xvim se manifeste souvent sous la forme d'un dense nuage noir, menaçant, au milieu duquel brillent deux yeux verts et iridescents. Il se manifeste aussi sous la forme d'un serpent géant noir, long d'une vingtaine de mètres auxc yeux toujours aussi verts. Xvim agit également par l’intermédiaire de personnes ou de monstres tels les dragons verts, dragons bleus, dragons bruns, chiens de l’enfer, cockatrices, pyrolisks, imps, nagas sombres, voire de morts-vivants.


Clergé

Xvim attire les mêmes individus avides de pouvoir qui vénéraient Baine. Les Xvimlars exultent lorsqu'ils peuvent détruire et opprimer les autres. ils infligent les pires souffrances pour le plaisir.

Les titres, au sein de l'église, sont invariables: Vermine, Oppresseur, Maître-Haine, Seigneur de la ruine et enfin Tyranars. Tous les temples sont structurés selon une hiérarchie très stricte. Le clergé est dirigé par le Grand Tyranar. Jusqu'au retour de Baine, le dirigeant suprême du culte de Xvim est le Grand Tyranar Fzoul Chembryl qui, assisté du Seigneur de la Ruine Xana, régne au nom du Fils de Baine depuis le Cœur de la Main, temple souterrain situé sous les ruines de Château-Zhentil. Plusieurs temple Thaiyiens voient leur pouvoir croitre rapidement sans pour autant menacer le seigneur Fzoul.

Xvim s'assure de la loyauté de Fzoul en le possédant à intervalle régulier, ce qui lui permet de sonder en détail les intention de son serviteur. il accorde une grande valeur à l'expérience de Fzoul pour tout ce qui concerne les luttes religieuses intestines et les intrigues de palais.


Vêtements sacerdotaux

La tenue des Authlims est constitué d'une calotte de métal noirci, d'une lourde cape de même couleur ornée de fines broderies vert vif et d'une longue soutane noire. Un manipule vert est fixé à chaque bras, de manière à être visible à chaque geste du prêtre. L'ensemble est complété par uen étole verte arborant le symbole de Xvim.

Authlim Teldorn Darkhope

Vêtements usuels

Lorsqu'ils partent en aventure, les Xvimlars s'habillent comme n’importe quel autre prêtre en armure, bien qu'ils affectionnent les armures noires et les accessoires verts. La tenue de tous les jours, bien souvent une robe, est noire et bordée de verts. L'armure des plus importants membres est noire et couverte de pointe. Leur heaume est une reproduction de tête de monstre, sertie de deux pierres précieuses vertes en guise d'yeux.

Dogme

Xvim se complaît dans la mort et la destruction et encourage ses fidèles à l'imiter. Dans son esprit pervers, rien ne peut être obtenu sans détruire quelque chose en contrepartie. Il favorise toujours ceux qui s'imposent aux autres par la force.

" Obéis ou tu mourras dans d'atroces souffrances. tue les faibles ou réduis les en esclavage et assurent toi bien qu'ils sachent qu'ils souffrent par ordre de Xvim. Inflige mille souffrances aux autres et assure-toi qu'ils te craignent et t'obéissent tant que tu peux le faire sans prendre de risques. Montre toi cruel et tyrannique et Xvim sera content. Tue les prêtres des autres dieux chaque fois que tu en as l'occasion sans te faire remarquer. Fais en sorte que tout le monde craignent le Maître Cruel . Détruit tout ce qui fait obstacle à ta volonté et veille à ce que sa parole soit propagé partout mais que les seuls témoins de tes actes soient les fidèles de Xvim. La destruction est un délice. Apprends à la goûter et à t'en repaître encore et encore."

Ordre affilié

L'église des Ténèbres ne possède qu'un seul ordre militaire, les Frères du Poing Noir. Ce corps d'armée est encore en train de se former. Il réunit des élus divins du culte et des guerriers attirés par la discipline et l'activité que propose Xvim.

Références

  • Martin, Julia, and Eric L. Boyd. Faiths & Avatars (TSR, 1996)
  • Jeff Grubb, Ed Greenwood and Karen S. Martin (1987). Forgotten Realms Campaign Set (Cyclopedia of the Realms). (TSR, Inc),  ISBN 0-8803-8472-7.
  • Brian R. James and Ed Greenwood (September, 2007). The Grand History of the Realms. (Wizards of the Coast),  ISBN 978-0-7869-4731-7.
  • David 'Zeb' Cook, Ed Greenwood, Kevin W. Melka, John J. Terra,, Boxed set Ruins of Zhentil Keep (TSR 1998), ISBN 2-7408-0169-6