lundi 10 mars 2025

Le royaume d'Aglarond

Le rempart contre Thay

Capitale : Velprintalar
Population : 1 270 080 (humains 6+%, demi-elfes 30%, elfes 5%)
Gouvernement : autocratique (s'appuie sur un conseil représentatif)
Religions : Chauntéa, la Seldarine, Séluné, Umberlie (décriée), Valkur.
Importations : fer, verre, textile
Exportations : bois de construction, céréales, cuivre, pierres précieuses, vin
Alignement : N, NB, CB


Aglarond en 1372 Cv

L’Aglarond inspire le respect par son rôle actif dans la préservation des terres civilisées de Faerûn face aux menaces des Magiciens Rouges, ainsi que par son dirigeant hors du commun : la puissante ensorceleuse Simbule. Mis à part ces particularités, ce royaume reste relativement méconnu, bien qu’il soit imprégné d’une ancienne magie et abrite l’une des plus vastes communautés de demi-elfes au monde.

Son armée veille sans relâche sur ses frontières contre Thay, tandis que ses rôdeurs aguerris parcourent le territoire, traquant le moindre signe de trouble. Le long des côtes escarpées de l’Aglarond, de nombreux villages de pêcheurs prospèrent. Depuis que la Simbule a décrété que tous les pirates devaient être considérés comme des agents de Thay—et exécutés en cas de capture—, les eaux aglarondiennes sont parmi les plus sûres de Faerûn. C’est également l’un des rares royaumes à interdire toute enclave aux Magiciens Rouges à l’intérieur de ses frontières.

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Vie et société

Les habitants humains de l’Aglarond sont des pêcheurs, des fermiers et des bergers robustes et pragmatiques, peu préoccupés par le reste de Faerûn. Méfiants à l’égard des étrangers, ils mettent du temps à accorder leur confiance, mais une fois acquise, leur loyauté est inébranlable. Travailleurs et sérieux, ils n’en restent pas moins amateurs de festivités exubérantes une fois la journée terminée.

La magie ne trouve pas grâce à leurs yeux, et pour eux, les Magiciens Rouges sont la preuve vivante qu’elle est un outil de corruption et de perversion. Toutefois, ils font quelques exceptions, notamment pour ceux qui dirigent leur pays et mettent leurs pouvoirs au service de la défense du peuple. Bien qu’ils croient aux divinités, les temples notables leur étant dédiés sont rares sur ces terres.

Les demi-elfes du Bois de Yuir sont les descendants des anciens elfes des bois. Certains vivent de manière nomade et tribale au cœur de la forêt, préservant une culture ancestrale, tandis que d’autres, installés aux abords des bois, ont adopté les coutumes humaines. Contrairement aux humains, ils n’éprouvent aucun scrupule à user de la magie, et certaines tribus parmi les plus sauvages détiennent de mystérieux secrets hérités des elfes du Bois de Yuir.

Quel que soit leur peuple d’origine, tous les habitants de l’Aglarond respectent la Simbule, reconnaissant que c’est grâce à ses pouvoirs que les Magiciens Rouges ont été tenus en échec aussi longtemps. Pourtant, son tempérament impétueux et la nature même de sa magie suscitent une inquiétude croissante quant à ses méthodes et à ses véritables intentions.


Géographie

L’Aglarond est une vaste péninsule boisée qui s’étend à l’ouest jusqu’au cœur de la Mer des Étoiles Déchues. Il forme une barrière naturelle entre le Bief Oriental et la Mer d’Alambre.

    • Bois de Yuir
Le Bois de Yuir est le domaine des demi-elfes d’Aglarond, une forêt ancienne parsemée de ruines millénaires. La magie de détection et de scrutation y est inefficace, n’offrant aux intrus qu’une vision trompeuse d’un simple bois d’arbres ordinaires. Grâce à cette particularité, les habitations et fortifications des demi-elfes restent introuvables pour leurs ennemis. Certains des mystérieux cercles de pierres disséminés dans la forêt servent de portails menant à divers endroits de Toril, notamment jusqu’à Éternelle-Rencontre, et parfois même vers d’autres mondes.

    • Marécage d’Umber
Cette vaste étendue de terres marécageuses et vaseuses constitue la première ligne de défense de l’Aglarond contre les invasions de Thay. Infesté de créatures redoutables - striges affamés, serpents venimeux, hydres, tertres errants, trolls et insectes porteurs de maladies - le marais a déjoué plus d’une offensive thayenne. Sa nature inhospitalière en fait un terrain difficile pour toute armée tentant de le traverser.

    • Monts Tannath
Cette chaîne montagneuse marque la limite méridionale des Montagnes de Croc-Dragon, s’étendant au sud du fleuve Umber. Ses sommets escarpés et hostiles sont entrecoupés de larges cols, mais restent vierges de toute présence humaine. Les pics servent de repaire aux griffons et aux galeb duhrs, d’étranges créatures de pierre douées de conscience.
Un impressionnant ouvrage défensif, la Muraille de Guet, s’étire sur plusieurs kilomètres depuis les montagnes jusqu’à la forteresse de Glarondar, à l’orée du Bois de Yuir. Composée de pierres lisses, cette barrière mesure neuf mètres de haut et trois mètres de large, formant un obstacle redoutable contre toute incursion.


Sites importants


L’Aglarond est principalement composé du vaste Bois de Yuir et des cités qui jalonnent la côte nord de la péninsule. En revanche, les établissements situés au sud restent indépendants et vulnérables face aux ambitions de Thay.
 
    • Altumbel
Altumbel est un petit royaume humain occupant l’extrémité occidentale de la péninsule aglarondienne. Bien qu’officiellement allié à l’Aglarond, il entretient peu de contacts avec ses voisins et demeure largement replié sur lui-même. Son peuple, solitaire et farouchement xénophobe, se montre ouvertement hostile aux non-humains.
Cette contrée battue par les vents et marquée par un climat rude survit essentiellement grâce à la pêche. Ses villages austères, souvent enveloppés de brume, donnent à Altumbel une atmosphère lugubre et isolée.

    • Emmech
Emmech est une forteresse austère qui joue un rôle stratégique majeur dans la défense de l’Aglarond, abritant plus d’un tiers de l’armée du royaume. Construite sur une colline modeste, elle domine une ville qui s’est développée autour d’elle au fil des décennies.
Sa garnison y est constamment en état d’alerte, prête à repousser toute tentative d’incursion thayenne. La forteresse est dotée d’importantes réserves de vivres et peut tenir un siège de six mois. En raison de sa nature militaire, Emmech n’est guère accueillante pour les étrangers, et la discipline y est de mise.

    • Lointainlogis (métropole, 40 643 habitants)
Lointainlogis est l’une des plus anciennes colonies humaines d’Aglarond. Toutefois, malgré son ancienneté, elle demeure une communauté pauvre, où de nombreux habitants vivent dans des huttes de torchis et des cabanes disséminées en périphérie.
La ville est toutefois renommée pour ses serres exotiques où l’on cultive des fleurs tropicales uniques, recherchées à travers tout Faerûn. Son port naturel, aux eaux peu profondes, ne peut accueillir que des navires de petite taille, limitant ainsi le commerce maritime de la cité.
 
    • Marches de Relkath (grande ville, 5 080 habitants)
Les Marches de Relkath sont le plus grand regroupement de demi-elfes du Bois de Yuir. La ville, construite autour de quatre immenses arbres millénaires, est un modèle d’harmonie entre architecture et nature.
Ses habitants, farouchement protecteurs de leur territoire, font preuve d’une méfiance instinctive envers les étrangers. La milice locale, composée de rôdeurs et de forestiers aguerris, veille discrètement sur la région, multipliant les embuscades et les filatures pour surveiller tout intrus. Les rôdeurs humains de l’Aglarond viennent souvent s’y entraîner, développant leurs talents aux côtés des demi-elfes.
 
    • Velprintalar (métropole, 66 044 habitants)
Velprintalar est la capitale et le seul port véritablement important de l’Aglarond. Son architecture unique, composée de bâtiments étroits et enchevêtrés, donne à la ville un caractère labyrinthique où les visiteurs peuvent rapidement perdre leurs repères.
Dépourvue de remparts, la cité se repose sur la vigilance de ses habitants et sur la puissance de la Simbule pour sa défense. Velprintalar est également le cœur politique du royaume, accueillant le Conseil de l’Aglarond, où se prennent les grandes décisions du pays.
C’est ici que se dresse le Palais de Pierre Verte, demeure de la Simbule. Cette forteresse énigmatique, construite à partir d’une pierre d’une teinte inhabituelle, est un symbole du pouvoir mystique qui protège l’Aglarond contre ses ennemis.


Histoire de la région


Il y a fort longtemps, le Bois de Yuir était le domaine des elfes des bois. Maîtres d’une magie ancienne et puissante, ils façonnèrent des menhirs et des cercles de pierres, vivant en harmonie dans leur royaume sylvestre. Cependant, au fil du temps, des créatures monstrueuses envahirent leurs terres, les contraignant à se réfugier plus profondément dans la forêt.

L’arrivée des humains dans la région, vers -16 CV, bouleversa cet équilibre fragile. Ils s’établirent principalement au sud de la péninsule, abattant des arbres pour bâtir leurs villages et entrant en conflit aussi bien avec les monstres qu’avec les elfes. Lorsqu’un groupe d’aventuriers entreprit d’exterminer ces créatures, les elfes du Yuir, méfiants, se replièrent encore plus loin dans leur sanctuaire forestier.

Avec le temps, les humains pénétrèrent plus avant dans la forêt et finirent par s’allier aux elfes épuisés. Ensemble, ils purgèrent le Bois de Yuir de ses monstres et, au fil des générations, leurs deux peuples se mélangèrent. De cette union naquit une communauté florissante de demi-elfes, qui s’imposa progressivement comme la nouvelle force dominante du bois.

Toutefois, une nouvelle menace apparut : les humains des côtes, dont la population croissante menaçait l’intégrité de la forêt. Défrichant toujours plus de terres, ils s’attirèrent l’hostilité des demi-elfes, qui leur demandèrent en vain de stopper leur expansion. Face au refus des colons, certains groupes de demi-elfes prirent les armes, capturant ou éliminant ceux qui s’opposaient à eux.

La tension culmina en 1065 CV, lors de la bataille du Bras d’Ingdal. À l’issue de ce conflit, les dirigeants des deux peuples décidèrent d’établir la paix en fondant une nation unifiée : l’Aglarond. Cependant, une faction humaine, refusant de partager le pouvoir avec les demi-elfes, se retira à l’extrémité de la péninsule et forma le royaume isolé d’Altumbel.
La Simbule (Fig Ral-Partha)

Pendant plusieurs siècles, l’Aglarond fut dirigé par une lignée de rois demi-elfes
, dont beaucoup furent assassinés lors des guerres contre Thay. Lorsque leur dernier souverain mourut, ses sœurs, Thara et Ulae, connues sous le nom de Sœurs Grises, montèrent sur le trône et défendirent le royaume avec courage.

Leur héritage fut poursuivi par Ilione, la fille d’Ulae, qui prit sous son aile une jeune mage prometteuse : la Simbule. À sa mort, Ilione désigna son apprentie comme seule héritière du trône. Depuis son accession au pouvoir en 1320 CV, la Simbule n’a cessé de défendre l’Aglarond contre les ambitions des Magiciens Rouges de Thay.

En 1371 CV, les zulkirs de Thay surprirent tout Faerûn en proposant un cessez-le-feu accompagné d’une trêve officielle. Bien que méfiante, la Simbule accepta l’accord, restant sur ses gardes face aux intentions de ses ennemis de toujours. Profitant de cette paix fragile, elle consacra ses efforts à améliorer le bien-être de son peuple, tout en renforçant les défenses du royaume.

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Après 1372 CV : L’évolution de l’Aglarond

Lorsque j'écris ses lignes, ma campagne voit se terminer l'année 1372 Cv. Les évènements ci-dessous n'ont donc pas eu lieu. Cependant dans un souci d'exhaustivité relative, je vous présente les jalons officiels de l'univers. 

    • Les années suivantes (fin 3e édition, avant la Magepeste)
  • La Simbule reste vigilante : Même si la trêve semble tenir, elle ne fait absolument pas confiance aux Zulkirs de Thay. Elle consacre une partie de son temps à espionner et surveiller leurs mouvements, prête à riposter à la moindre trahison.
  • L’Aglarond renforce ses défenses : La Simbule et le Conseil de l’Aglarond investissent dans les infrastructures militaires. Des fortifications sont améliorées, notamment autour d’Emmech, et la flotte patrouille activement les côtes.
  • Les tensions internes : Certains nobles et officiers militaires estiment que la Simbule gouverne trop en solitaire et qu’elle est imprévisible. Une faction, plus pragmatique, aimerait établir de véritables relations diplomatiques avec Thay pour éviter toute guerre future.

    • La Magepeste et ses conséquences (4e édition, après 1385 CV)
  • En 1385 CV, Cyric assassine Mystra, provoquant la Magepeste, un cataclysme qui détruit une grande partie de la Toile de la magie.
  • La Simbule est gravement affectée. Privée de sa magie, elle sombre peu à peu dans la folie et disparaît dans les Royaumes des Princes Démoniaques.
  • En l’absence de la Simbule, l’Aglarond passe sous le contrôle du Conseil, et l’influence des demi-elfes s’affaiblit.
  • Thay, sous l’égide de Szass Tam (devenu un seigneur-liche), devient un royaume mort-vivant et une menace bien plus sinistre qu’auparavant. L’Aglarond doit redoubler de vigilance face à cette puissance sombre et expansionniste.

    •  5e édition (vers 1490 CV et plus)
  • L’Aglarond reste une nation indépendante, toujours en tension avec Thay.
  • Le Conseil dirige le royaume, mais sans l’aura de puissance que la Simbule apportait, il doit constamment jongler entre diplomatie et défense militaire.

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Références

  • Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition – Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (Wizards of the Coast, June 2001) – ISBN 0-7869-1836-5.
  • Races of Faerûn – Reynolds, Forbeck, Jacobs, Boyd (Wizards of the Coast, March 2003) – ISBN 0-7869-2875-1.
  • Forgotten Realms Campaign Guide – Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (Wizards of the Coast, August 2008) – ISBN 978-0-7869-4924-3.
  • Forgotten Realms Campaign Set: Cyclopedia of the Realms – Ed Greenwood, Jeff Grubb (TSR, Inc., August 1987) – ISBN 0-88038-472-7.
  • Spellbound: Campaign Guide – Anthony Pryor (TSR, Inc., June 1995) – ISBN 978-0786901395.
  • Forgotten Realms Player's Guide – Rob Heinsoo, Logan Bonner, Robert J. Schwalb (Wizards of the Coast, September 2008) – ISBN 978-0-7869-4929-8.
  • The Grand History of the Realms – Brian R. James, Ed Greenwood (Wizards of the Coast, September 2007) – ISBN 978-0-7869-4731-7.
  • Les Royaumes Oubliés : Campagne – Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (Wizards of the Coast, 2001) – ISBN 2-84415-019-3.
  • Races de Faerûn – Reynolds, Forbeck, Jacobs, Boyd (Wizards of the Coast, 2003) – ISBN 2-84415-048-7.
  • Guide des Joueurs des Royaumes Oubliés – Rob Heinsoo, Logan Bonner, Robert J. Schwalb (Wizards of the Coast, 2008) – ISBN 978-2-915847-57-3.


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Mention légale

Crédit d’image : [Nom de l’artiste], [Nom de la source], © Wizards of the Coast.
Rob Lazzaretti, Todd Gamble, Dennis Kauth /Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition map / Wizards of the Coast Art Gallery

Ces images sont utilisées sous le principe du fair use pour illustrer Aglarond dans les Royaumes Oubliés. Tous droits réservés à Wizards of the Coast et aux artistes respectifs.

Figurine: Ral partha miniature Ref 11-084 Simbul, collection personnelle Jeff.
Peinture et photo: Studio peinture http://studiopeinture01.blogspot.fr/

mardi 4 mars 2025

Domaine divin Homebrew

Domaine de la Malchance

Divinité

Beshaba est l’incarnation de la malchance sous sa forme la plus cruelle. Son influence est imprévisible, frappant au hasard avec une froide indifférence ou une malice calculée. On la craint plus qu’on ne la vénère, mais nul ne peut se permettre de l’ignorer. C’est pourquoi son nom est murmuré lors des mariages, des couronnements et des tournois, non par dévotion, mais pour apaiser son courroux. Pourtant, sa jalousie envers Tymora la pousse à exiger toujours plus d’attention, punissant sans pitié ceux qui refusent de reconnaître son pouvoir. Ceux qui embrassent son culte ne cherchent pas à éviter la malchance, mais à l’infliger aux autres, devenant les instruments du chaos et de la désolation.

Principe 

Les clercs de Beshaba, Dame de l’Infortune, sont les hérauts du chaos et du désastre. Leur simple présence semble faire vaciller la chance, transformant les opportunités en échecs cuisants. En manipulant le destin, ils s’assurent que personne n’échappe aux caprices cruels de leur déesse.



Sorts du Domaine de la Malchance

Niveau de ClercSorts
1er
Entrave, Lueurs féériques
3eFlouRayon affaiblissant
5eMalédictionTempête de grêle
7eConfusionFlétrissement
9eFléau, Malice de la pucelle (Sort Homebrew)


Capacités de Domaine

  • Niveau 1 : Malédiction de Beshaba

Lorsque vous touchez une créature avec une attaque d’arme ou lui infligez des dégâts avec un sort, vous pouvez lui imposer un désavantage au prochain jet d’attaque, de sauvegarde ou de caractéristique qu’elle effectue avant la fin de votre prochain tour.

Vous pouvez utiliser cette capacité un nombre de fois égal à votre modificateur de Sagesse (minimum 1) par repos long.


  • Niveau 2 : Canalisation d’Énergie Divine -Destin Funeste

Vous pouvez canaliser l’énergie de Beshaba pour altérer la chance d’une créature. En utilisant une action, vous forcez une créature à vue et à portée de 9 mètres à faire un jet de sauvegarde de Sagesse. En cas d’échec, elle est maudite pendant 1 minute :

  • Elle subit un désavantage à tous ses jets d’attaque et de caractéristique.
  • À chaque début de tour, elle doit réussir un jet de sauvegarde de Sagesse ou tomber au sol à cause d’une maladresse soudaine.

La cible peut refaire un jet de sauvegarde de Sagesse à la fin de chacun de ses tours pour mettre fin à l’effet. Une fois cette capacité utilisée, vous devez terminer un repos court ou long avant de l’utiliser à nouveau.


  • Niveau 6 : aura de Malchance
Vous dégagez une aura perturbatrice dans un rayon de 3 mètres autour de vous. Toute créature ennemie qui débute son tour dans cette zone subit un désavantage sur son premier jet d’attaque jusqu’à la fin de son tour. Si une créature rate une attaque dans cette aura, elle subit 1d6 dégâts psychiques (2d6 au niveau 14).

  • Niveau 8 : Main de Beshaba
Lorsque vous touchez une créature avec une attaque d’arme, vous pouvez lui infliger 1d8 dégâts nécrotiques supplémentaires.
De plus, une fois par tour, lorsque vous voyez une créature réussir un jet d’attaque, de caractéristique ou de sauvegarde, vous pouvez utiliser votre réaction pour lui imposer un désavantage sur ce jet.

Vous pouvez utiliser cette capacité un nombre de fois égal à votre modificateur de Sagesse (minimum 1) par repos long.


  • Niveau 17 : Avatar de l’Infortune

Vous pouvez invoquer l’essence pure de la malchance pendant 1 minute. Pendant cette durée :

  • Toutes les créatures dans un rayon de 9 mètres subissent un désavantage à leurs jets d’attaque et de sauvegarde.
  • Si une créature hostile subit un échec critique sur un jet d’attaque ou de caractéristique, elle est immédiatement paralysée jusqu’à la fin de son prochain tour.
  • Vous devenez immunisé à l’état Aveuglé, Sourd et à terre, et vous bénéficiez de l’effet du sort Flou sans concentration.
Cette capacité peut être utilisée une fois par repos long.

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Sort de domaine unique


Malice de la Pucelle de l'infortune

Sort de niveau 5
École : Nécromancie
Temps d'incantation : 1 action
Portée : 18 mètres
Composants : V, S
Durée : Concentration, jusqu'à 1 minute
Description :
Vous invoquez une malchance terrible qui afflige une cible de votre choix dans la portée du sort. La créature ciblée doit réussir un jet de sauvegarde de Sagesse ou être affectée par le sort. Une fois affectée, elle subit les conséquences de la malchance :
  • Désavantage sur tous ses jets d'attaque et tests de compétences.
  • Dégâts : À chaque fois que la cible effectue un jet d'attaque ou un test de compétence, elle subit 2d6 de dégâts nécrotiques, à condition que le jet échoue.
De plus, la créature affectée par le sort doit effectuer un jet de sauvegarde de Constitution à la fin de chaque tour. En cas d'échec, elle subit 1d6 de dégâts nécrotiques supplémentaires et le sort persiste pour un round de plus. En cas de réussite, les effets de la malchance prennent fin.

Une seule créature peut être affectée par Malice de la Pucelle à la fois. Le sort dure jusqu'à ce que vous cessiez de maintenir votre concentration ou que la cible soit réduite à 0 point de vie.

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Comment jouer un prêtre de Beshaba sans nuire au groupe ?

Jouer un serviteur de l’Infortune ne signifie pas être un agent du chaos dans le mauvais sens du terme. Voici quelques conseils pour que ce type de personnage s’intègre bien au groupe :

  • Ne soyez pas un traître, soyez un porte-poisse

Votre rôle n’est pas d’entraver vos compagnons, mais d’amener la malchance aux ennemis. Votre magie et votre aura doivent les affecter en priorité.
  • Jouez un pragmatique, pas un saboteur
Un clerc de Beshaba n’est pas stupide : il sait que son propre destin est lié à celui de ses alliés. Il peut les considérer comme des outils de sa déesse, les « épargnant » en échange de services ou en leur rappelant qu’il vaut mieux être du bon côté de la malchance.
  • Incarner un messager du destin plutôt qu’un fanatique
Jouez sur l’idée que tout le monde finit par croire en Beshaba... quand il est trop tard. Plutôt qu’un prêcheur insupportable, vous pouvez être un oracle cynique qui observe les catastrophes avec amusement et avertit les autres… sans toujours les empêcher.
  •  Ayez des interactions riches en RP
Vous pouvez :
Proposer des offrandes ou des rituels de protection aux autres joueurs (même si c’est une arnaque).
Prédire les malheurs et « interpréter » les événements comme des signes de Beshaba.
Lancer des malédictions légères (de manière RP, sans impact mécanique) pour jouer avec le destin des autres.


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Mention légale

Crédit d’image : [Nom de l’artiste], [Nom de la source], © Wizards of the Coast.
Stephanie Pui-Mun Law /Faiths and Pantheons (P92) / Wizards of the Coast Art Gallery

Ces images sont utilisées sous le principe du fair use pour illustrer le culte de Beshaba dans les Royaumes Oubliés. Tous droits réservés à Wizards of the Coast et aux artistes respectifs.

vendredi 21 février 2025

Beshaba, la Pucelle de l'Infortune

Puissance intermédiaire des Landes de la malédiction et du désespoir

Titres : Dame du Malheur, Maîtresse du Destin, Porteuse de Malchance
Alignement : CM
Alignement du clergé : CM, CN, NM
Adorateurs : Assassins, bandits, ensorceleurs, individus cherchant à infliger la malchance
Alignement des fidèles CM, CN, NM
Attributions : Malchance, accidents, folie, malédictions
Autre nom : -
Arme de prédilection : "Mauvais fortune" [fouet barbelé]
Domaines divins : Malchance (Homebrew), Ruse,
Supérieur Aucun
Alliés : Aucun mais certains dieux du Chaos ou du Mal peuvent s'associer temporairement avec elle
Ennemis : Shaundakul, Tymora
Jours saints : Aucun jour saint fixe, mais son culte célèbre des rituels de malédiction et de malchance à diverses occasions
Symbole : Bois de cerf noir sur fond triangulaire rouge


***

Beshaba et le Plan Primaire

Beshaba, la Dame du Malheur, se manifeste rarement directement sur le Plan Primaire
, mais lorsque c’est le cas, son apparition est à la fois envoûtante et terrifiante. Elle prend l’apparence d’une femme d’une beauté saisissante, dont le charme hypnotique dissimule une nature destructrice. Son long corps élancé est drapé d’un vêtement noir vaporeux, qui semble se fondre en brume à ses pieds. Ses cheveux argentés flottent autour d’elle comme s’ils étaient animés par une force invisible, et ses yeux blancs, dépourvus de pupilles, inspirent à la fois fascination et crainte. Son regard plonge dans l’âme des mortels et insuffle un malaise indicible, comme si la malchance elle-même les épiait.

Lorsqu’elle choisit d’apparaître aux mortels, c’est souvent pour semer le chaos ou infliger une malédiction à ceux qui l’ont offensée par négligence ou manque de respect. Son apparition est généralement précédée de phénomènes troublants : des miroirs qui se brisent sans raison, des bougies qui vacillent et s’éteignent, ou encore un silence angoissant qui s’installe soudainement. Parfois, elle se manifeste sous une forme plus insaisissable, un murmure caressant les oreilles des victimes avant qu’un funeste destin ne s’abatte sur elles.

Dans de rares cas, elle apparaît sous une forme immatérielle, un voile d’ombres argentées qui se déplace comme une fumée maudite, s’insinuant dans les rêves des mortels pour leur murmurer des visions de catastrophe imminente. Ceux qui sont visités de la sorte sombrent souvent dans la paranoïa ou sont frappés d’une malchance inexorable, voyant leurs projets échouer les uns après les autres sans qu’ils ne puissent en comprendre l’origine.

Chaque manifestation de Beshaba laisse derrière elle une empreinte indélébile de malheur. Ceux qui survivent à sa présence sont souvent hantés par des visions de son sourire moqueur, un rire lointain résonnant


Histoire et Relations

Beshaba entretient des relations complexes et souvent hostiles avec les autres divinités du panthéon. Issue de la scission de Tyché, la déesse originelle de la chance, elle incarne son aspect sombre et malveillant, tandis que Tymora représente la chance bienveillante. Cette séparation a fait d’elle l’ennemie jurée de Tymora, qu’elle méprise et cherche à détruire à travers la propagation du malheur et du chaos. 

Son apparence, qui reflète la beauté de Tyché, lui vaut l’intérêt de nombreuses divinités masculines, mais son cœur est aussi cruel que séduisant. Nombre d’entre elles, séduites par son charisme envoûtant, ont été consumées par ses passions destructrices avant d’être abandonnées ou brisées

Talos, le Seigneur des Tempêtes, a tenté de la courtiser, espérant une alliance entre leur nature chaotique, mais Beshaba l’a rejeté avec mépris, préférant n’obéir qu’à ses propres caprices. D’autres dieux du mal et du chaos la considèrent avec prudence, conscients que son influence insidieuse et son mépris des alliances durables la rendent imprévisible. Parmi les mortels, rares sont ceux qui peuvent contempler son image sans succomber à un désir obsessionnel ou à une dévotion aveugle, finissant souvent consumés par leur propre folie. Elle ne cherche ni alliés ni fidèles sincères, mais plutôt des pions à manipuler et à détruire pour son amusement.


Culte et Clergé

Le culte de Beshaba est profondément enraciné dans les Royaumes Oubliés, bien que souvent discret et secret
. En effet, ses fidèles préfèrent rester dans l'ombre, même dans les cités où la tolérance religieuse est de mise, ou celles qui acceptent ouvertement les cultes maléfiques. Ce culte est souvent à l’ombre de l’Église de Tymora, sa rivale directe, et se manifeste dans les lieux où la malchance, les complots et les catastrophes sont prévisibles. On trouve généralement des prêtres et des disciples de Beshaba dans les endroits où les malheurs semblent inévitables, notamment parmi les bandits, les conspirateurs et ceux qui prospèrent dans le chaos. La crainte est au cœur de la dévotion envers la déesse, et la majorité des activités religieuses et des offrandes sont motivées par la peur des malédictions et des malheurs que Beshaba sème sans relâche.

  • Hiérarchie

L'organisation du culte de Beshaba est stricte et dominée par une hiérarchie rigide, bien que marquée par une lutte de pouvoir intense, surtout parmi les prêtresses. Le clergé est exclusivement humain et est dirigé par les prêtresses, qui s'affrontent sans pitié pour asseoir leur suprématie. En revanche, les hommes, bien qu'ayant un rôle important, se voient souvent relégués à des postes de prêtres inférieurs ou à des membres des Doigts Noirs, l'ordre d'assassins de Beshaba

La hiérarchie est désignée par des titres spécifiques, allant du simple "Perplexe" (pour les novices) aux plus prestigieux rangs de "Griffe de Notre-Dame", qui désignent les plus hauts dirigeants. Les prêtres, appelés "Fatalisateurs", sont les principaux intermédiaires entre la déesse et les mortels, répandant la peur et la cruauté. Ces rangs sont soigneusement respectés, avec une grande importance accordée à la réussite personnelle et à l'ascension dans les rangs de l'Église.

  • Activités

Les prêtres de Beshaba mènent une vie marquée par la crainte, la manipulation et la cruauté. Leur mission principale est de propager l'influence de leur déesse, en incitant les mortels à rendre hommage à la malchance et à se soumettre aux caprices de Beshaba pour éviter sa colère. Ils œuvrent principalement en semant le chaos, en manipulant les simples d'esprit et en exploitant les faiblesses des autres pour les contraindre à servir leurs desseins. Ces prêtres sont également connus pour leur sadisme, poussant leurs victimes à accomplir des actes cruels, voire à les envoyer se sacrifier dans des rivalités inter-cultes ou contre d'autres communautés. 

La prière quotidienne est effectuée à minuit, suivie d’une offrande ritualisée où l'alcool est enflammé et où la pointe d’un andouiller noir est plongée dans la flamme, symbolisant l’union entre le prêtre et sa déesse. La douleur physique, en particulier la brûlure de son propre doigt, est un acte de dévotion apprécié, renforçant la connexion avec Beshaba.

  • Rituels et Cérémonies
Les cérémonies et rituels du culte de Beshaba sont souvent macabres et portent la marque de la destruction et du chaos. La Longue Nuit et la Rencontre des Boucliers sont des événements importants, durant lesquels les fidèles se livrent à des actes de violence et d’obscénité pour honorer leur déesse. Les rituels sont souvent réservés à des occasions spéciales, comme le passage d’un prêtre important ou la montée en rang d’un membre. 

Le Passage est une cérémonie rare et solennelle où le corps d’un prêtre décédé est placé dans une rivière, entouré de bougies flottantes, et transformé en mort-vivant pour semer le chaos dans Faerûn.  
 
Le Marquage, ou cérémonie d’ascension, est une pratique plus violente, consistant en des danses au-dessus des flammes, des tatouages rituels ou des marques au fer rouge, le tout sans recours à des sorts ou potions pour atténuer la douleur. Ces rituels renforcent la loyauté des prêtres envers leur déesse, tout en leur permettant de manipuler les forces du malheur pour leur propre ascension. 

  • Temples

Les temples de Beshaba sont des lieux sombres et oppressants, conçus pour inspirer la crainte et le respect envers la Dame du Malheur. Bien que de nombreux sanctuaires se résument à de simples espaces désignés par le clergé pour y déposer des offrandes, marqués seulement par un symbole discret ou un râtelier de cornes attaché à une surface peinte en rouge, les véritables temples sont bien plus sinistres. 

Privilégiant des installations souterraines, les prêtres de Beshaba aménagent leurs lieux de culte dans des cavernes naturelles ou d’anciennes structures transformées en vastes cryptes gothiques. Ces sanctuaires ténébreux sont souvent plongés dans une semi-obscurité et ornés d’arches imposantes, de piliers effilés et de gravures énigmatiques, créant une atmosphère malsaine. L’air y est lourd, imprégné de l’odeur des bougies noires et du sang séché des sacrifices rituels. Seuls les initiés peuvent s’y aventurer sans craindre d’attirer la malchance sur eux, car chaque temple de Beshaba est un lieu où le destin peut basculer en un instant, un sanctuaire dédié à l’imprévisible et à la fatalité.


Tenues et Équipement

  • Tenue Sacerdotale

Les prêtresses de Beshaba portent des tenues cérémoniales aux couleurs sombres et envoûtantes, composées de robes aux teintes violettes, pourpres et noires, évoquant le mystère et la malchance qu’elles incarnent. Ces robes longues et fluides masquent les marques sacrées qu’elles portent sur leur corps : un symbole de Beshaba, représentant des bois de cerf, gravé sur le cou-de-pied, et une marque plus complexe sur la cuisse, indiquant leur rang au sein du culte. Ces inscriptions, réalisées par tatouage ou marquage au fer, ne sont visibles que lorsqu’elles officient sur un lieu sacré, ajoutant une dimension secrète et hiérarchique à leur apparence. Leurs parures sont souvent agrémentées de bijoux sombres ou de talismans de mauvais augure, et certaines prêtresses se plaisent à accentuer leur apparence sinistre par du maquillage pâle et des ornements évoquant la mort ou le chaos.

Les prêtres masculins de Beshaba se distinguent par leurs habits rouges, symboles du danger et du malheur qu’ils portent avec eux. Leur visage est marqué du symbole de la déesse, imprimé sur la joue comme un stigmate indélébile de leur dévotion. Cette marque ne peut être cachée qu’en portant un masque, en se couvrant délibérément de saleté, ou en laissant pousser leurs cheveux de manière à masquer le signe.

  • Tenue Séculière

Hors des lieux de culte, les adeptes de Beshaba abandonnent leurs tenues sacerdotales pour des habits plus pratiques et adaptés à leur environnement. Lorsqu’ils voyagent ou opèrent dans l’ombre, ils se fondent dans la masse, portant des vêtements simples et utilitaires qui leur permettent d’agir sans attirer l’attention, tout en restant des agents du malheur et du chaos au service de leur sinistre divinité.


Dogme

Le dogme de Beshaba repose sur la crainte et la superstition, car la Dame du Malheur exige d’être reconnue et redoutée. Ses prêtres enseignent que la malchance est inévitable et que ceux qui ne rendent pas hommage à Beshaba attirent son courroux. Ils propagent l’idée que la vie est un jeu de hasard cruel et que la chance peut tourner à tout moment, précipitant même les plus puissants dans la ruine. Pour éviter son influence néfaste, les fidèles et les superstitieux font des offrandes et prononcent des prières, souvent par peur plutôt que par véritable dévotion.

Le clergé de Beshaba sème le chaos et la discorde, maudissant ceux qui leur déplaisent et organisant des rituels sinistres où le hasard et la cruauté dictent le destin des participants. Ils rejettent la croyance en un ordre juste et affirment que seule l’imprévisibilité gouverne le monde, encourageant ainsi la méfiance et le désespoir parmi les mortels.


Ordre Religieux

  • Les Doigts Noirs
Les Doigts Noirs forment une société secrète d’assassins vouée à Beshaba, composée exclusivement de membres masculins de son clergé ainsi que de voleurs et de combattants maléfiques. Ces agents de la malchance et du chaos agissent dans l’ombre, éliminant ceux que la Dame du Malheur juge indignes de sa clémence ou trop chanceux à son goût. 

Contrairement à d’autres groupes d’assassins qui œuvrent pour l’or ou le pouvoir, les Doigts Noirs tuent avant tout pour semer la discorde et briser l’ordre établi, transformant chaque assassinat en un message de terreur et de fatalité. Ils privilégient les meurtres spectaculaires, souvent accompagnés d’accidents soigneusement orchestrés, renforçant ainsi l’aura de superstition et de crainte qui entoure Beshaba

Bien que leur existence soit un secret bien gardé, des rumeurs circulent parmi les voleurs et les nobles inquiets, affirmant que ceux qui attirent l’attention de la Dame du Malheur finissent toujours par disparaître dans des circonstances aussi tragiques qu’inexplicables



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Sources

  • Steve Kenson, et al. (November 2015). Sword Coast Adventurer's Guide. Edited by Kim Mohan. (Wizards of the Coast), pp. 21, 26–27. ISBN 978-0-7869-6580-9.
  • Ed Greenwood, Jeff Grubb (August 1987). “Cyclopedia of the Realms”. In Karen S. Martin ed. Forgotten Realms Campaign Set (TSR, Inc.), p. 10. ISBN 0-88038-472-7.
  • Julia Martin, Eric L. Boyd (March 1996). Faiths & Avatars. (TSR, Inc.), p. 42. ISBN 978-0786903849.
  • Ed Greenwood (1989). Tantras (adventure). (TSR, Inc), p. 26. ISBN 0-88038-739-4.
  • Mike Mearls, Jeremy Crawford (2014). Player's Handbook 5th edition. (Wizards of the Coast), pp. 62–63, 294. ISBN 978-0-7869-6560-1.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (August 2008). Forgotten Realms Campaign Guide. Edited by Jennifer Clarke Wilkes, et al. (Wizards of the Coast), p. 80. ISBN 978-0-7869-4924-3.
  • Logan Bonner (August, 2009). “Domains in Eberron and the Forgotten Realms”. In Chris Youngs ed. Dragon #378 (Wizards of the Coast), p. 32.
  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition. (Wizards of the Coast), p. 235. ISBN 0-7869-1836-5.
  • Eric L. Boyd, Erik Mona (May 2002). Faiths and Pantheons. Edited by Gwendolyn F.M. Kestrel, et al. (Wizards of the Coast), pp. 91–92. ISBN 0-7869-2759-3.
  • Jeff Grubb and Ed Greenwood (1990). Forgotten Realms Adventures. (TSR, Inc), p. 16. ISBN 0-8803-8828-5.
  • Kate Novak, Jeff Grubb (December 1997). Tymora's Luck. (TSR, Inc.), p. 84. ISBN 0-7869-0726-6.
  • John Terra (February 1996). Warriors and Priests of the Realms. Edited by Steven E. Schend. (TSR, Inc), p. 70. ISBN 0-7869-0368-6.
  • Carrie Bebris (2001). Pool of Radiance: Ruins of Myth Drannor. (Wizards of the Coast), chap. 10, p. 181. ISBN 0-7869-1387-8.

Table des illustrations


Description Source Page Artiste/Photographe
Beshaba Faiths and Pantheons - Other Deities of Faerûn 92 Matt Wilson
Un prêtre de Beshaba Faiths & Avatars (TSR, Inc.) 6 Victoria Lisi
Symbole sacré de Beshaba Faiths and Pantheons / Wizards of the Coast Art Gallery 92 Stephanie Pui-Mun Law

Mention légale

Crédit d’image : [Nom de l’artiste], [Nom de la source], © Wizards of the Coast.
Ces images sont utilisées sous le principe du fair use pour illustrer le culte de Beshaba dans les Royaumes Oubliés. Tous droits réservés à Wizards of the Coast et aux artistes respectifs.

vendredi 10 janvier 2025

Waukyne, l'Amie des Marchands

Puissance intermédiaire d'Eau Brillante

Titres
 
: Dame Dorée, Marchande Divine, Gardienne des Trésors
Alignement : Neutre
Alignement du clergé : CN, LN, N, NM, NB
Adorateurs : Marchands, Banquiers, Négociants, Entrepreneurs, Aventuriers cherchant à sécuriser leurs richesses
Alignement des fidèles : NM, N, NB, LN, CN
Attributions : Commerce, Richesses, Entrepreneuriat, Prospérité, Échanges et marchés, Ambition
Autre nom : -
Arme de prédilection : Dague dorée (souvent stylisée en forme de lingot ou incrustée de joyaux, symbole de richesse et de pouvoir).
Domaines divins : Connaissance, Ordre, Fourberie
Supérieur : Aucun
Alliés : Gond, Llira
Ennemis : Mask, Graz'zt, Shar
Jours saints : Cf. Rituels
Symbole : Pièce d'or marquée du visage de Waukyne tourné vers la gauche.

Waukyne (ou-o-kine) est une déesse relativement jeune, débordante d’énergie et de vivacité. Travailleuse acharnée, elle considère les richesses non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen d’apporter opportunités et prospérité à leurs propriétaires. Elle aime marchander et s’épanouit dans l’effervescence et les bousculades des grands marchés, où chaque transaction est une nouvelle opportunité.

Si elle est la déesse des échanges ouverts et équitables, Waukyne garde également un œil avisé sur les marchés plus discrets, voire clandestins, où secrets et alliances se scellent. Cette dualité reflète sa personnalité versatile : capable de s’enthousiasmer pour une innovation un jour, elle peut se montrer obstinée et inflexible le lendemain, ce qui lui vaut parfois des conflits.

Avant le Temps des Troubles, Waukyne et son culte jouissaient d’un grand respect. Cependant, pendant son mystérieux "Inter-Déiteum", où elle fut portée disparue et présumée morte, son Église connut un déclin marqué. Bien qu’elle ait commencé à revitaliser la foi de ses fidèles, l’opinion publique reste divisée. Des rumeurs circulent encore, évoquant des pactes avec des entités démoniaques ou même des doutes sur son véritable retour.

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Sunie et le Plan Primaire

Connue comme l’Amie des Marchands, elle apparaît sous les traits d’une femme élégante aux yeux dorés, portant une luxuriante chevelure aux reflets d’or filé. Ses robes somptueuses, constellées de pierres précieuses enchâssées dans des bandes de métaux précieux, miroitent à chaque mouvement. Ses chaussures, à semelles d’or fin, forment un enchevêtrement de perles lacées, symboles éclatants de sa prospérité divine.

Pluie d’or scintillante

Waukyne, choisit souvent de se manifester par une pluie d’or. Les pièces, ondulant comme un serpent ou tourbillonnant autour d’un objet ou d’une créature, attirent l’attention divine sur ce qui est important. Quand la lueur dorée qui les entoure s’estompe, les pièces tombent au sol, tangibles et réelles, prêtes à être ramassées. Pour les waukyniens, ces pièces ne sont pas de simples trésors : elles incarnent "l’essence vivante de la déesse", et leur récupération est un acte sacré.

Les yeux d’or dans l’ombre

Parfois, Waukyne prend une forme plus énigmatique : deux yeux d’or brillant, dissimulés dans une ombre impénétrable. Ces apparitions se produisent généralement dans les rêves, rarement visibles avec clarté. Elles symbolisent sa capacité à percevoir les moindres secrets et les opportunités cachées.

Signes d’inspiration divine

Lorsque Waukyne souhaite guider ou inspirer ses fidèles, elle leur envoie des signes matériels, toujours empreints de richesse ou de valeur symbolique :

  • Une pièce de cuivre déposée de manière incongrue sur un sentier, face tournée vers le ciel.
  • Un cheval alezan, puissant et gracieux, dont la robe évoque l’éclat de l’or.
  • Un lion majestueux au pelage doré, incarnation de force et de noblesse.
  • Un guette-verrou (lock lurker), créature rare et insaisissable liée à la protection des trésors.
  • Des fleurs, comme des jonquilles éclatantes.
  • Des pierres précieuses ou matériaux dorés : citrines, pyrite, ou pépites d’or, apparaissant à des endroits inattendus.

Histoire et Relations

Au moment du Temps des Troubles, Waukyne était encore une déesse jeune et pleine d’ambition. Ses adversaires étaient peu nombreux, le plus notable étant Mask, dont les objectifs d’ombre et de vol s’opposaient naturellement à son culte du commerce équitable. Cependant, son absence totale durant cette période tumultueuse, et son silence à la conclusion de la crise, suscita étonnement et spéculations.

La vérité derrière sa disparition est qu’elle avait secrètement comploté avec Lliira, sa fidèle alliée, pour abandonner temporairement son statut divin. Ce plan audacieux visait à fuir les conflits des dieux sur le Plan Primaire et à préserver son essence divine. Avec l’aide d’une entité d’un autre monde, Waukyne réussit à rejoindre le Plan Astral.

Toutefois, son retour fut bien plus ardu qu’elle ne l’avait prévu. En tentant de regagner son royaume à travers les Abysses, elle négocia l’assistance du démon puissant et rusé Graz’zt. Ce dernier, fidèle à sa nature perfide, la trahit et l’enferma, la gardant captive pour ses propres desseins. Waukyne demeura prisonnière jusqu’à ce qu’un groupe de courageux aventuriers parvienne à la libérer en 1371 CV. Une fois libre, elle récupéra son statut divin et entreprit de restaurer sa foi et son influence.

Depuis son retour, Waukyne a revitalisé son culte, rassurant ses fidèles sur sa résilience et prouvant que sa puissance reste intacte. Son alliance avec Lliira, qui a continué à représenter le commerce en son absence, est restée forte et empreinte de confiance mutuelle. Elle partage également des relations cordiales avec Gond, dont les inventions favorisent le progrès et les échanges, ainsi qu’avec Shaundakul, dieu des voyages, qui complète son rôle en favorisant les routes commerciales et les échanges à travers Faerûn.

Ses adversaires principaux demeurent Mask, en raison de leur opposition fondamentale, et Graz’zt, contre qui elle nourrit une haine féroce et une soif de vengeance. Son emprisonnement par ce dernier a marqué un tournant dans son histoire, renforçant sa détermination et son caractère.


Culte et Clergé

  • Hiérarchie

L’Église de Waukyne est rigoureusement hiérarchique. À son sommet trône le pontife, connu sous le titre de Sainte Monnaie, un rôle prestigieux qui confère autorité spirituelle et économique sur l’ensemble des fidèles. Durant l’absence prolongée de Waukyne, la direction a été assurée par Tharundar Olehm, surnommé "la Voix de la Dame", depuis les Flèches Dorées, une abbaye dominante située à Athkatla.

Avec le retour de Waukyne, Tharundar aspire à une retraite bien méritée, laissant le champ libre à une rude compétition pour sa succession. Parmi les principaux prétendants, on trouve les Cinq Furies : Barasta Cleeith, Daera Ethgil, Faerhae Garblueth, Halanna Jashire et Sariila Tebrentan. Ces prêtresses de haut rang, toutes titulaires du titre d'Or Suprême, rivalisent à travers des alliances stratégiques et des investissements astucieux pour prouver leur mérite et préparer le jour du "compte des richesses", où leurs fortunes personnelles seront évaluées.

  • Activités

Les prêtres de Waukyne jouent un rôle actif dans les économies locales et internationales, tout en respectant des règles tacites de subtilité et de légalité.

    • Ils doivent verser 25 % de leurs revenus à l’Église.
    • Ils investissent prioritairement dans des entreprises dirigées par des fidèles pieux ou promettant des dons substantiels à la déesse.
    • Ils agissent souvent en coulisses, utilisant des méthodes comme la diffusion de rumeurs ou le contrôle de marchés pour orienter les échanges en leur faveur, tout en évitant de laisser des preuves incriminantes.

L’enrichissement personnel est vu comme une forme de sagesse et de dévotion, tant que les profits proviennent d’activités légitimes. Le clergé organise également une douzaine de grands festivals annuels, célébrant divers aspects de la richesse et de la vie marchande.

Les prêtres prient au coucher du soleil, précédant leurs invocations d’un rituel consistant à jeter une pièce dans un bol ou une étendue d’eau, symbolisant l’offrande à leur déesse.

  • Rituels

Le culte de Waukyne est marqué par des rituels qui reflètent la dévotion envers la richesse, le commerce et la prospérité. Ces cérémonies, souvent somptueuses et accompagnées de grandes dépenses, sont conçues pour glorifier l'Amie des Marchands tout en consolidant les liens entre ses fidèles.

Offrandes et Prières Quotidiennes: Chaque jour, les prêtres et fidèles commencent leurs prières en offrant une pièce d'or ou d'argent, symbolisant la circulation de la richesse. La pièce est jetée dans un récipient d'eau pure ou dans un bol cérémoniel, avec une prière invoquant la bénédiction de Waukyne sur les transactions de la journée. Ce rituel, simple mais significatif, rappelle que la richesse ne doit jamais être stagnante, mais constamment mise en mouvement.

Les Douze Festivals Annuels  sont organisés chaque année par le clergé, chacun dédié à un aspect particulier de la vie marchande :

    • Clôture des comptes (15 Martel) : Réflexion sur les bilans financiers de l'année passée.
    • Le Grand Tissage (20 Alturiak) : Hommage à l'industrie textile, accompagné de foires marchandes et de bénédictions spéciales sur les vêtements.
    • La Haute Monnaie (30 Ches) : Célébration de la richesse accumulée et des investissements réussis.
    • Les Sphères (10 Tarsakh) : Encouragement à la générosité par des donations aux mendiants et aux œuvres caritatives.
    • Sammadach (12 Mirtul) : Fête dédiée aux investisseurs et aux entrepreneurs prometteurs.
    • Belleboucle (21 Kyrthor’n) : Éloge des parures et des bijoux, souvent accompagné de ventes aux enchères caritatives.
    • Sornyn (3-5 Flammeregne) : Trois jours consacrés à conclure des accords commerciaux sous la bénédiction de la déesse.
    • Sombrecoupe (17 Eleasias) : Remise de primes et récompenses aux protecteurs des caravanes.
    • Vifétoile (7 Eleinte) : Fête en l'honneur des innovations magiques au service du commerce.
    • Marthoon (1er Marpenoth) : Célébration des gardes et protecteurs des routes commerciales.
    • Tehennteahan (10 Uktar) : Mise en lumière des artisans et des créateurs.
    • Orbar (25 Nuiteuse) : Cérémonie solennelle rappelant les dangers de l'avidité et des excès.

Ces festivals incluent des processions somptueuses, des bénédictions des biens, des ventes caritatives et des opportunités commerciales.

Cérémonies de Richesse et de Prospérité :ils consistent à bénir les pièces, les contrats ou les marchandises importantes. Une prière rituelle, souvent dirigée par un prêtre, demande à Waukyne de garantir la réussite financière de l’entreprise. Ces cérémonies sont populaires auprès des marchands avant des transactions cruciales ou des expéditions commerciales risquées.

Les Marches Dorées : lors des grands événements religieux, les prêtres mènent une procession connue sous le nom de Marche Dorée. Portant des robes somptueuses et des artefacts sacrés (comme des pièces d'or gravées à l'effigie de Waukyne), ils défilent dans les marchés ou les villes commerçantes pour bénir les marchands et leurs étals. Ces processions attirent toujours une foule et suscitent des dons généreux.


Le Rituel de la Première Pièce : les fidèles marquent souvent les moments importants de leur vie financière (comme le premier revenu d'une entreprise ou l'achat d'une propriété) par un Rituel de la Première Pièce. Ils offrent une partie de leurs gains au temple, où elle est bénie et parfois intégrée à un artefact sacré.

Rituels Secrets du Commerce Noir : bien que non officiels, certains temples incluent des rituels pour bénir des marchandises issues du marché noir. Ces cérémonies clandestines invoquent Waukyne sous son aspect de gardienne des transactions cachées, et bien que mal vues par la société, elles restent une pratique discrète mais répandue.

  

  • Temples

Les temples de l’Amie des Marchands sont des édifices somptueux situés dans les grandes cités commerciales. Qu’il s’agisse de cathédrales élancées ou de temples classiques, chaque bâtiment est conçu sans limite de budget, utilisant des matériaux nobles : marbre, métaux précieux et pierres fines.

L’intérieur est décoré dans un style baroque et coloré, avec une attention particulière aux détails. Sous ces apparats, les temples fonctionnent comme de véritables forteresses, sécurisant d’énormes richesses.

Ces lieux servent à diverses fonctions :

    • Banques et bureaux de change pour les marchands.
    • Entrepôts sécurisés pour les biens précieux.
    • Logements luxueux pour les donateurs fortunés.
    • Salles de réception somptueuses, souvent louées pour des fêtes et négociations commerciales.

Malgré leur opulence, les temples disposent de systèmes de sécurité sophistiqués, faisant d’eux des bastions aussi protégés que les trésors royaux.


Tenues et Équipement

  • Tenue Sacerdotale

Les membres du clergé de Waukyne comptent parmi les figures les plus élégantes et fastueuses des Royaumes Oubliés, rivalisant avec les prêtres de Sunie, Milil, ou Lathandre pour leur raffinement. Leurs costumes rituels incarnent l’exubérance et le prestige, à l’image de la richesse qu’ils vénèrent.

La tenue sacerdotale est un véritable chef-d’œuvre d’élégance et d’ostentation. Elle comprend :

    • Sous-vêtements en soie blanche : symboles de pureté et de richesse, formant la base de l’ensemble.
    • Manches bouffantes, chaussures cannelées et accessoires raffinés: ces éléments, souvent taillés dans des matériaux précieux, sont à la fois pratiques et décoratifs.
    • Accessoires visuels : les pince-nez ou lorgnons, pour ceux qui en ont besoin, ajoutent une touche de sophistication.
    • Pièces variées : rubans de soie, mitres surchargées et ornées de pierres précieuses, ou encore tabards et chausses en fourrure teintée, adaptés à la saison et choisis pour impressionner.

Chaque élément est conçu avec soin et de la plus haute qualité, utilisant des tissus rares et des couleurs vives pour marquer l’importance de leur rôle. Une cape écarlate richement décorée recouvre l’ensemble, souvent alourdie par des centaines de boutons, plaques, grelots, et fioritures en métaux précieux. Les gants immaculés et une baguette ou un bâton doré, parfois magique, sculpté ou incrusté de gemmes, viennent compléter la parure.

Pour le haut clergé, le faste atteint son apogée avec des couronnes en sus des mitres. Ces tenues rivalisent avec celles des plus grands monarques, affichant un luxe à couper le souffle.

  • Tenue Séculière

Lorsqu’ils quittent les temples pour entreprendre des aventures ou des missions, les prêtres de Waukyne adaptent leur tenue. Bien que plus pratique et sobre par nécessité, leur habillement conserve des éléments de raffinement :

    • Des vêtements robustes mais de facture impeccable, toujours conçus à partir de tissus de haute qualité.
    • Des bijoux ou détails discrets en métal précieux pour rappeler leur lien avec la déesse de la richesse.
    • Un bâton ou une arme élégante, souvent ornée ou enchantée, en guise de symbole de statut.

Même dans des circonstances difficiles, les clercs de Waukyne veillent à refléter l’opulence et l’élégance de leur foi, car ils représentent l’image vivante de l’Amie des Marchands.


Dogme

Pour les fidèles de Waukyne, le commerce et les échanges marchands sont bien plus qu’une simple activité : ils sont la clef de la prospérité et de l’épanouissement collectif. Augmenter la richesse commune, c’est élever le niveau de civilisation et rapprocher l’humanité de l’âge d’or qu’elle mérite. La déesse enseigne que la prospérité vient du mouvement : l’or doit circuler pour fructifier, et le commerce doit être encouragé pour permettre à chacun de trouver sa place dans ce cycle.

Les principes fondamentaux du dogme incluent :

    • Ne jamais détruire de biens marchands : Chaque ressource ou produit a une valeur qui mérite respect et protection.
    • Ne pas restreindre les échanges : La libre circulation des biens et des idées est essentielle à la croissance et à l’harmonie.
    • Éviter les rumeurs nuisibles : Toute calomnie ou information susceptible de nuire à la réputation d’un marchand ou à ses affaires est une offense à Waukyne.
    • Faire preuve de générosité : Soutenir les plus démunis et investir dans des entreprises prometteuses est un acte de foi qui renforce le cycle vertueux du commerce.

Accumuler des richesses est une forme de dévotion envers l’Amie des Marchands, mais savoir les utiliser sagement pour le bien commun est encore plus important. Dépenser son or pour faire prospérer son entourage ou encourager des projets est un moyen de s’assurer la bénédiction divine. Plus vous faites fructifier vos richesses, plus Waukyne vous accordera sa faveur.

Incarner un fidèle de Waukyne, c’est vénérer la richesse et la considérer comme une force positive. Protégez vos gains comme un bien sacré, mais sachez aussi les partager et les investir pour créer de nouvelles opportunités. Dans toutes vos transactions, invoquez son nom : elle vous guidera avec sagesse et intuition.

Maxime waukynienne :
Les audacieux trouvent l’or, les prudents le conservent, et les généreux le font fructifier.
Ainsi, le véritable dévoué apprend à équilibrer ces qualités pour prospérer sous la bienveillance de Waukyne.


Ordre Religieux

Les ordres liés à Waukyne coopèrent parfois avec ceux affiliés à des divinités compatibles, comme Shaundakul (protection des routes) ou Gond (innovation et commerce), mais ils peuvent entrer en rivalité avec des organisations soutenant Mask (vols et intrigues) ou Talos (chaos et destruction).

  • Les Gardiens des Routes Dorées

et ordre chevaleresque est dédié à la protection des routes commerciales et des caravanes. Ses membres, appelés les Chevaliers Dorés, veillent à la sécurité des marchands et à la prospérité des routes marchandes de Faerûn. Ils escortent les caravanes à travers des terres dangereuses, combattent les bandits et dissuadent les attaques contre les marchands affiliés à l’église de Waukyne. L'ordre est hiérarchique, dirigé par un Grand Gardien, et ses membres jurent un serment de fidélité à l'Amie des Marchands. Ils portent souvent des armures dorées ou décorées de motifs évoquant les richesses, comme des gemmes ou des symboles de pièces de monnaie. L'abbaye des Flèches Dorées à Athkatla, centre commercial majeur, est le siège principal de l'Ordre.

  • Les Sceaux de l'Echange Sacré

Ce groupe de paladins et de clercs a pour mission de préserver le respect des transactions marchandes et de protéger les accords commerciaux contre la fraude, la coercition ou les abus de pouvoir. Ils interviennent dans les disputes commerciales et agissent en tant que médiateurs, s'assurant que les transactions se déroulent dans un esprit de bonne foi. Ils patrouillent dans les grandes cités marchandes et sur les routes, parfois appelés à arbitrer des conflits complexes entre guildes marchandes. Les membres portent des insignes représentant une balance dorée parfaitement équilibrée.

  • Les Courtiers Eclairés

Contrairement aux ordres purement martiaux, cet ordre est composé de bardes, de diplomates et de marchands itinérants. Ils agissent comme les agents diplomatiques et économiques de l'église de Waukyne, négociant des accords entre royaumes, guildes et factions. Ils favorisent le commerce international et utilisent leur influence pour étendre le culte de Waukyne. Le rôle des ses membres est de promouvoir les intérêts commerciaux et la prospérité économique tout en renforçant la foi en Waukyne à travers des partenariats. L'emblème de l'ordre est une clé en or, symbolisant l'ouverture des portes du commerce et de la richesse.

  • Les Protecteur du Pacte Doré

Cet ordre d'élite est spécialisé dans la défense des temples, des trésors et des sanctuaires de Waukyne. Ils servent également de gardes du corps pour les hauts prêtres ou les dignitaires marchands affiliés à l'église. Ce sont des guerriers dévoués qui combattent non seulement les menaces physiques, comme les voleurs et les maraudeurs, mais aussi les ennemis spirituels, comme les partisans de Mask ou de Graz’zt. Ils arborent un bouclier gravé de l'emblème de Waukyne : une pièce dorée rayonnante.

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Références

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