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samedi 6 juin 2020

Orlane

Type: village cormyrien.
Gouvernement: féodal.
Blason: d'azur à la gerbe de blé d'or.
Limite financière: 450 lions d'or.
Ressources: 9 150  lions d'or.
Population: 320 habitants en 1372 Cv (humains 90%, halfelins 6%, demi-orques 1%, gnomes 1%, nain 2%)
Communautés principales rattachées au village: -
Production: Cuvée d'Orlane (vin rouge excellent), bière blonde, produits agricoles, bétail.


Le village d’Orlane lui-même fut fondé il y a près d’une génération, par des colons venant d'Arabel  car la terre semblait être extrêmement fertiles. Peu après l’arrivée des premiers fermiers, un temple à la gloire de Chauntéa, la Grande-Mère bienveillante de l’agriculture, fut érigé, et ainsi naquit le village d’Orlane. Les terres se sont avérées être très riches, les cultures produisant souvent moitié plus que celles exploitées dans un sol plus banal. Orlane grandit rapidement jusqu’à devenir une communauté prospère de 300 habitants.

De temps en temps, les colons étaient harcelés par des bandes d’humanoïdes venant de la forêt royale, ou par d’étranges créatures squameuses provenant des marais. Cependant, ces fermiers étaient des gens robustes et ils ne se laissèrent pas intimider par quelques raids. Au lieu de ça, ils organisèrent une milice bien entraînée afin de répondre aux assauts des monstres par de l’acier froid. Les humanoïdes apprirent rapidement qu’Orlane était un village qu’il valait mieux laisser tranquille.

Les alcôves du pouvoir

Qui dirige: le bourgmestre de Orlane se nomme Zakarias Ormond, un Dragon Pourpre aujourd’hui à la retraite mais encore très compétent. ). Il conserve son épée longue +1, sa cotte de maille et son bouclier +1 dans un placard de sa chambre à coucher. Il est l'époux de dame Hélèna et le père de deux filles qui vivent avec lui, ainsi que de deux fils plus âgés.

Qui dirige réellement: Zakarias Ormond est secondé dans son rôle par le Prévôt Grover Ruskada et ses deux gens d'armes. En cas de levée de la milice, c'est Grover qui en prend le commandement.


Force armée

Orlane ne dispose d'aucune troupe professionnelle. En temps de crise une milice d'une trentaine d'hommes peut être levée. Désormais, elle est essentiellement formée de paysans sans expérience militaire particulière.


Religion

Temple de Chauntéa (Zone 21) : Le temple de Chauntéa, la Grande Mère, est le seul édifice en pierre d’Orlane. Un mur fait de blocs de granit entoure le temple, et l’accès à la cour intérieure est protégé par un solide portail en bois. Le temple est situé sur la partie la plus élevée d’Orlane – 6 mètres au-dessus du ruisseau et de l’étang.  Durant la journée, la cour est ouverte. Un large chemin mène des portes jusqu’au temple.
La congrégation est dirigée par l'Ensemenceur Abramo et la clerc Misha Devi. La congrégation compte plusieurs autres prêtres mineurs ainsi que quatre sergent d'armes, et quelques frères convers.

Lieu(x) remarquable(s)

Le bosquet des Ormes (Zone 26): un sentier étroit serpente parmi des ormes majestueux, disparaissant par moments dans d’épais taillis . Les buissons entre les arbres sont denses, s’élevant jusqu’à une hauteur variant de 2m50 à 3 mètres. Les ormes quand à eux mesurent en moyenne 22 mètres, et ce sont les seuls arbres présents dans ce bosquet. Ils sont très espacés, ce qui permet à la lumière du jour de se déverser en abondance entre leurs rameaux séculaires.
Le vénérable ermite d'Orlane habite une maisonnette délabrée de l’autre côté de ce petit bosquet. Ce personnage voûté et à la barbe blanche est un solitaire, et aucun habitant du village n’a cherché à  faire sa connaissance. C’est en fait un druide  de Sylvanus (Niveau 7) et son nom est Ramne Il porte un anneau de protection +2 et tient un bâton de bois noueux +2. Ramne a vécut dans cette cabane composée d’une seule pièce pendant plus d’une décennie, et il s’y sent très à l’aise. Il quitte rarement son bosquet, car ses jambes sont faibles et il se fatigue très vite. Ramne a un familier, une belette astucieuse nommée Moustache. En général, Moustache se tient perchée sur l’épaule de Ramne.


Repaire d'aventuriers

Le Grain d'Or (Bonne/ Coûteux): C’est une grande auberge en bois. Les gouttières le long du toit sont décorées de sculptures représentant des gerbes de blé. L’auberge a autrefois été blanchie à la chaux, mais une grande partie de la peinture a depuis pelé. Une enseigne sur laquelle sont peints un épi de blé et un pichet de bière ou d’ale est suspendue au-dessus de la porte. Un enclos et une écurie, apparemment vides, sont situés sur le côté. Bertram Beswill, le corpulent propriétaire, accueillera les étrangers gaiement et leur offrira un verre de bière, de vin ou de brandy en guise de bienvenu.

Le Serpent Somnolent (Bonne/ Modéré): Une grande enseigne colorée représente un dragon rouge dont la tête repose avec contentement sur ses pattes avant. Un panache de fumée s’élève des narines du serpent et ses yeux sont fermés. Cette auberge est plus petite et plus ancienne que celle du Grain d’Or. Cependant, plusieurs jardinières emplies de fleurs illuminent sa façade, rendant l'édifice très accueillant.
Bella Cralloon et son mari Ollwin sont les propriétaires de cette auberge. Ils possèdent le don de faire en sorte qu’un voyageur épuisé arrive à se sentir ici comme chez lui. À chaque fois qu’un groupe s’arrêtera devant l’auberge, Bella descendra les marches du perron et les invitera à pénétrer à l’intérieur.


Vie locale

A partir de l'année 1369 Cv, la population d’Orlane a subi un déclin constant. De nombreux fermiers ont empaqueté leurs biens et, pour des raisons inconnues, ont émigré vers d’autres terres pourtant moins fertiles. Certaines maisons ont tout simplement été retrouvées abandonnées, avec de la nourriture encore sur la table ou des champs dont les cultures n’ont pas été récoltées. Aucune explication n’a jamais été trouvée concernant ces étranges disparitions. Parfois, certaines familles sont revenues après une semaine ou deux, et d’autres fois on n’a plus jamais entendu parler d’elles.

Le côté accueillant d’Orlane a disparu au fur et à mesure que ceux qui restent sont devenus méfiants face à ces étranges événements. Les familles se sont repliées sur elles-mêmes, conversant rarement avec leurs voisins. Maintenant, les étrangers qui viennent à Orlane sont plus souvent accueillis par des questions et de la défiance que par des invitations amicales.

Quelques distances 

( 1 lieue = 4,82 km)

Orlane-Arabel : 7,5 lieues
Orlane-Immersye : 6 lieues
Orlane- Hilp : 12 lieues
Orlane- Cerbérie : 9 Lieues
Orlane - Suzail : 39 lieues



Carte et légendes




  1. Ferme de la famille Twaine
  2. Quartier du Prévôt Grover Ruskatal
  3. Baraquement vide
  4. Ferme laitière de la famille Graven
  5. Boutique du Tisserand Galen Weaver
  6. Auberge du Grain d'orge
  7. Bijouterie et bureau de change de Maître Haskali Ull
  8. Écurie de Kilian Gade
  9. Petit cottage à louer
  10. Résidence du maire Zakarias Ormond
  11. Boutique du Tailleur Myron Tweed
  12. Magasin de Kolman
  13. Ferme à l'abandon
  14. Boutique du charpentier Weldown
  15. Atelier du forgeron 
  16. Ruine de l'Auberge de la Chope Moussante
  17. Ferme décrépit à vendre
  18. Ferme et grange de la famille Alime
  19. Porcherie de la famille Balentine
  20. Cottage de Vilma Merridie
  21. Temple de Chauntéa
  22. Ferme miteuse de la famille Gramond
  23. Ferme de Alan Clayborn (Rôdeur) et Marieke (Guerrière)
  24. Ferme abandonnée
  25. Moulin de Kenton Miller
  26. Bosquet de Sylvanus et du druide Rame


Références

  • Douglas Niles, Donjon Module N1, © 1982 TSR Hobbies, Inc. ISBN 0-88038-000-4

mercredi 3 juin 2020

Silvanus

Dieu supérieur de la Maison de la Nature

Symbole : Feuille de chêne verte
Plan natif : Maison de la Nature
Supérieur : Aucun
Alliés : Chauntéa, Eldath, Lathandre, Lurue, Maïlikki, Nobanion
Ennemis : Malar, Moander (mort), Talona, Talos
Alignement : Neutre
Attributions : Nature sauvage, druides
Adorateurs : druides, elfes des bois, homme des bois
Alignement des prêtres : NS, NB, NM, CN, LN
Domaines : Eau, Faune, Flore, Protection, Renouvellement
Sphères majeures: générale, climat, solaire, élémentaire, soins, solaire, temps, végétale, vigilance
Sphères mineures : divination, voyage
Arme de prédilection : Grand maillet de Sylvanus (Maillet)

Le clergé de Silvanus est souvent appelé “Prêtrise des feuilles de chêne », en référence au symbole du Père de la Forêt. Silvanus est très représenté, tant dans les zones urbaines (prêtre) que dans les régions sauvages (druide). Comme Chauntéa, il traite ses serviteurs comme ses enfants, mais il a tout de même une préférence marquée pour les druides. Quelques chamans le représentent également dans les sociétés barbares et nomades ; ils délivrent son message d’équilibre naturel tout en s’occupant des besoins de leur tribu.

Les prêtres de Silvanus prêchent la bonne parole dans l’ensemble des Royaumes. Ils préfèrent les petites communautés aux grandes villes, mais on les trouve également dans de grand pôles comme Eauprofonde. Les druides sont à la fois les dirigeants et l’armature de la prêtrise. Ce sont eux que Silvanus préfère, surtout s’ils vivent en forêt, c'est-à-dire là où ils peuvent directement aider la terre. Les prêtres qui opèrent en ville deviennent bien souvent jardiniers et font tout leur possible pour créer un petit coin de forêt entre quatre murs de la ville. Ils tentent d’attirer les nouveaux fidèles en leur parlant de la paix et de la pureté des contrées sauvages, mais aussi en leur prodiguant des plantes à infuser et divers produits naturels (sirop d’érable, thé, breuvages à base de racines, …)

Le culte du Père Chêne

Silvanus (sihl-vann-us) est un dieu bienveillant et paternaliste à l'égard de ses fidèles. Il sait toutefois garder ses émotions pour lui lorsqu'il doit s'occuper de gérer l'équilibre naturel et il est capable d'entrer dans une terrible colère lorsqu'il châtie ceux qui menacent les lieux sauvages. Il est vénéré par ceux qui vivent dans les régions sauvages ou reculées du monde. Son grand maillet permet d'abattre les grands arbres morts afin qu'ils puissent réintégrer plus rapidement le cycle de vie et de mort de la nature et afin de protéger la forêt des incendies.

Son clergé privilégie les petites communautés plutôt qu'une présence dans les grandes cités. Toutefois, une partie de ses prêtres se sont spécialisés dans la conception, la protection et l'entretien de grandes zones semi-sauvages protégées au cœur des cités. Généralement entouré par un mur d'enceinte, ces jardins sont véritablement une forêt dans la ville, un lieu où les prêtres de Silvanus peuvent prêcher la paix et la pureté de la nature avant de les opposer à la corruption et à la précipitation qui régissent les villes. La plupart des membres du clergé sont des druides qui travaillent indépendamment, en collaboration avec des cercles druidiques ou en compagnie de rôdeurs. Le clergé de Silvanus a pour principale mission de protéger la nature sauvage. C'est pourquoi certains de ces prêtres combattent fermement l'extension de la civilisation dans les régions encore vierges. Les méthodes du culte consistent parfois à financer des groupes de brigands et à élever des prédateurs dangereux de manière à les laisser ensuite s'installer dans les régions ou arrivent de nouveaux colons. Bien évidemment, de telles méthodes doivent être utilisés en secret de manière à ce que les individus extérieurs au culte continuent à percevoir les membres du clergé de Silvanus comme de gentils amoureux des arbres. Les soins apportés aux arbres et aux animaux sont ainsi effectués publiquement de manière à soigner l'image du culte.

Les prêtres et les druides de Silvanus prient au coucher du soleil ou une fois la nuit tombée, sous la lumière de la lune. Les jours saints du culte sont Herbeverte, la Longue nuit, les Grandes moissons et la Nuit de la forêt en marche. Cette dernière cérémonie est pratiquée lorsque Silvanus commence à s'agiter et ne parvient plus à trouver le repos. Elle provoque d'importants changements puisqu'elle déplace les arbres, les cours d'eau sortent de leur lit pour changer de route, des grottes et des tunnels apparaissent ou disparaissent soudainement, les animaux sauvages s'agitent et la magie des forêts se renforce. Les offrandes faites à Silvanus ne sont jamais des sacrifices de sang. Il s'agit généralement de morceaux de bois qui sont enterrés au milieu d'un cercle d'arbres anciens dominant une colline. Les prêtres de Silvanus préfèrent renvoyer les morts-vivants plutôt que de les commander.


Histoire & relations

Tout comme Oghma, Silvanus est une très ancienne divinité qui est liée à de nombreux autres plans. Chauntéa est son allié et la plupart des autres divinités de la nature ou de la faune le servent avec plaisir. Silvanus est opposé à Malar, Talos et Talona, qui ne se complaisent que dans la destruction et qui perturbent régulièrement l'équilibre de la vie.

Dogmes

Silvanus l’omniscient recherché l’équilibre permanent entre tous les extrêmes : l’eau et la sécheresse, le feu et la glace, ou encore la vie et la mort. Ses prêtre ont très souvent une vision d’ensemble et refusent de considérer ce qui peut arranger un individu ou même une nation. Mais cela ne veut pas dire qu’ils sont tous neutres et refusent de se prononcer. Bien au contraire, ils sont du côté de la nature et luttent contre la civilisation.

Tout fait partie d’un cycle merveilleusement équilibré et les fidèles doivent veiller à ce que l’équilibre continue d’être respecté. Il leur faut également faire en sorte que les autres en prennent conscience et lutter contre ceux qui cherchent à faire disparaître cet état de fait. C’est par la surveillance, la prévision et la manipulation que les Silvanistes ont le plus de chances d’accomplir leur mission. Ils ne doivent recourir à la confrontation directe que lorsque les événements les y obligent. Et les fidèles doivent toujours veiller à respecter l’équilibre, en contrebalançant toujours le résultat de leurs actes de la veille.

Ceux qui désirent rejoindre le clergé de Silvanus reçoivent pour tâche de combattre ceux qui détruisent la forêt, de lutter contre la maladie, de protéger les arbres et d’en planter de nouveaux partout où ils le peuvent. Ils doivent chercher les dryades, les servir, s’en faire des amies et découvrir leur nom. Ils n’ont le droit de tuer que lorsque cela est vraiment utile, car le monde de la forêt est et doit rester équilibré. Par contre, il leur faut éteindre les feux et tuer ceux qui les allument, mais aussi éliminer les orques et toute créature attaquant les bois à coups de hache.

Activités quotidiennes

L’équilibre est d’abord et avant tout menace par la croissance de la population, qui entraine une extension des terres arables et un abattage systématique des forets. Les prêtres de Sylvanus veillent à limiter cette expansion et à la canaliser, ayant pour ce faire recours à des moyens aussi variés que l’utilisation de bandits de grand chemin, l’élevage de dangereux prédateurs, etc… Il est absolument essentiel que ces agissements restent secrets, de sorte que le grand public continue de penser que les adorateurs du Père Chêne sont d’inoffensifs amoureux des arbres. A l’inverse, le soin et l’élevage des animaux sauvages doivent s’effectuer aussi médiatiquement que possible, de même que les plantations d’arbres et de buissons. De plus, la « publicité » qui est ainsi faite à Silvanus ne peut que favoriser l’équilibre.

Deux dons sont absolument essentiels pour pouvoir s’acquitter de cette tâche : comprendre, par l’instruction et grâce à sa propre expérience de la vie, quel est le cycle naturel de toutes les créatures vivantes de Faerûne, et apprendre à raisonner à long terme, de manière à bien voir quelles seront les implications de la moindre action. Les Silvanistes redoutent de faire une erreur qui pourrait aggraver le déséquilibre ; ils travaillent donc leur patience, leur connaissance de la nature et leurs facultés de prévision. Ce sont ces même qualités qui en font de terribles adversaires. La plupart ne sont jamais surpris par les agissements de leurs opposants, car ils les avaient prévus depuis bien longtemps, préparés qu’il sont à réfléchir à des éventualités qu’ils sont les seuls à envisager.

Festivités et cérémonies

Les prêtres prient le Père de la Forêt à toute heure de la journée, mais c’est au crépuscule et à la nuit tombée que le dieu réponds le plus. Herbeverte, la Longue Nuit, l’équinoxe messale et la Nuit de la Forêt Vivante sont les quatre grandes fêtes du clergé. La Nuit de la Forêt Vivante peut se dérouler à n’importe quel moment de l’année. A cette date, Silvanus est très agité et le montre : les arbres se mettent à bouger, cours d’eau et ravins voient leur tracé se modifier et les grottes s’ouvrent et se ferment à répétition. Les créatures des bois deviennent très actives, tandis que la magie de la foret ne demande qu’à se réveiller.

Nombre de rituels se déroulent à l’intérieur d’un cercle de vieux arbres situé au sommet d’une colline. Il faut toujours offrir des sacrifices à Silvanus, mais jamais de sacrifices vivants. Au cours de la cérémonie, les prêtres doivent prendre un objet fait à partir de matériaux des bois, le casser selon un rite très précis, puis l’enterrer. Un chariot ou une chaise taillée dans le bois d’un arbre mort peut ainsi être sacrifié au Père de la Forêt.

La plus simple prière dédiée à Silvanus est l’Appel du Chêne, du Frêne et de l’Aubépine. Le prêtre commence par ramasser des feuilles de ces trois végétaux, puis les faits flotter dans l’eau avant de prier son dieu. Pour des questions plus graves qu’une simple demande de conseils, il faut avoir recours à la Veille. Le fidèle prépare une mixture à base de poudre de glands et de feuilles de gui, qui doit être mélangée à de l’eau de source ou de pluie. Il s’en enduit ensuite le corps, puis se plaque de tout son long contre un arbre vivant et passe la majeure partie de la nuit à attendre. Sa peau nue doit également être en contact avec de la mousse verte, aussi les grands arbres couverts de mousse sont ceux que l’on recherche pour les Veilles.

Les deux plus puissants rituels de Silvanus sont le Chant des Arbres et la Danse des Dryades. Le premier est un chant répétitif qui passe sans cesse des graves aux aigus et monte en puissance au fur et à mesure que les participants sont plus nombreux. Il attire toujours les créatures de la forêt, qui se rassemblent autour des prêtres pour les écouter, oubliant pour un temps qui d’entre elle sont les proies, et qui les chasseuses. Le Chant des Arbres soigne les arbres brûlés ou malades. Dans les moments où Silvanus est particulièrement satisfait, cette cérémonie parvient parfois à redresser des arbres morts ou abattus.

La Danse des Dryades prend la forme de folles danses au son de la flûte, qui ont pour résultat d’attirer toutes les dryades et hamadryades des environs et leur permet de s’éloigner de leur arbre pendant un cycle lunaire (1 mois) à partir du moment où la danse débute (elle ne peuvent pas utiliser la faculté de charme à moins de 360m de leur arbre). Les dryades et leurs arbres respectifs sont soignés et revitalisés par le rituel, et l’on prétends que les unions entre humains et dryades qui se déroulent à ce moment provoquent la naissance et la rapide croissance de nouveaux arbres au cœur desquels une dryade vit déjà.

Hélas, il semblerait que la cérémonie à laquelle les Silvanistes ont le plus souvent recours soit l’Appel des Épines, qui leur permet de constituer de véritables murailles à partir des aiguilles et épines qui recouvrent le sol de la foret. Ces barrières sont permanentes et aussi tortueuses que les prêtres le souhaitent, mais elles ne peuvent être érigées qu’après qu’un serviteur de Silvanus (fidèle ou créature de la forêt) a été tué ou gravement blessé à proximité. Ce rituel à pour fonction d’interdire la forêt à ceux qui voudraient la ravager et ainsi menacer l’équilibre.


Tenues saccerdotales

La tenue de cérémonie des clercs et des druides de Silvanus est une armure de feuilles. Pour les clercs, les feuilles sont en fait de fines lamelles métalliques et l’ensemble fonctionne comme une armure d’écailles. Pour les druides, elle sont en cuir teint en vert, ce qui les protèges comme une armure de cuir normale. Tous les prêtres ajoutent à cela un pantalon vert et une veste de même couleur, ainsi qu’un casqué paré de deux grands feuilles de chêne déployées. Dans les zones urbaines, où les clercs sont les plus nombreux, la tenue a été simplifiée à outrance. Tant que les prêtre ne prends pas part à l’une des grandes cérémonies, il peut se contenter d’arborer comme symbole du dieu une broche en cuivre couverte de vert-de-gris.

Tenues profanes

Lorsqu’ils partent à l’aventure, druides et clercs de Silvanus revêtent leur armure de cérémonie ou quelque chose de moins voyant, en fonction de leur mission. Ils s’habillent généralement de manière pratique. La plupart des druides des zones sauvages ont tendance à ne porter qu’un grand manteau brun et poussiéreux, fait de vielles peaux et orné de plumes et de mousses lavées puis tissées.


Ordres affiliés

L’église de Silvanus n’a pas d’ordre militaire. Par contre elle est très liée à plusieurs groupes de rôdeurs qui servent Mailikki et ses bassins et bosquets sacrés sont souvent défendus par les prêtres d’Eldath en plus des clercs et druides de Silvanus. L’Enclave d'émeraude, vaste groupe de druides activistes du Bief du Vilhon, est étroitement liée à l’Eglise, mais ses membres sont considérés comme des extrémistes ayant de bonne chance d’avoir, à long terme, un impact négatif sur l’ensemble du clergé. Enfin, les Silvanistes entretiennent également des relations avec les Ménestrels, organisation luttant contre les grandes puissances, qui mettent en danger la nature qui les entoure, et donc l’équilibre tout entier.


Références

  • Eric L. Boyd, Erik Mona (May 2002). Faiths and Pantheons. Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-2759-3.
  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition, Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-1836-5.
  • Logan Bonner. Domains in Eberron and the Forgotten Realms (PDF). Dragon magazine
  • Jeff Grubb, Ed Greenwood and Karen S. Martin (1987). Forgotten Realms Campaign Set (Cyclopedia of the Realms), p. 14. TSR, Inc. ISBN 0-8803-8472-7.
  • Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2002). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2008). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.

vendredi 15 mai 2020

République de Turmish



Capitale : Alaghôn
Population : 1 693 440 (humains 78%, nains 9%, halfelins 5%, elfes 3%, gnomes 2%, demi-elfes 1%, demi-orques 1%)
Gouvernement : république
Religions : Chauntéa, Eldath, Heaum, Lliira, Loviatar, Nobanion, Silvanus, Séluné, Tempus, Tyr.
Importations : métal, produits de luxe
Exportations : bois de construction, céréales, mercenaires, sel, verre
Alignement : N, LN, LB

Le Turmish s'étend au nord-ouest du Bief de Vilhon. Il s'agit d'une terre agricole riche, fertile, ponctuée de villages et de quelques villes paisibles, civilisées et bien gérées. Les champs à perte de vue sont séparés par des haies ou des rangées serrées d'arbres, qui laissent toute latitude aux créatures sauvages. Les montagnes qui s'élèvent à l'ouest abritent des orques, des kobolds et d'autres monstres, mais ils s'attaquent rarement au Turmish, car des groupes de mercenaires bien organisés lui servent de milice locale.
Les ressortissants du Turmish ont l'excellente réputation de se montrer très loyaux en affaires et sont les bienvenus partout autour de la Mer intérieure. Cette région est remarquablement populaire parmi les aventuriers malgré la rareté des monstres. Les trésors enfouis y abondent (du moins si on en croit les récits des bardes) et la région regorge de ruines et de territoires inviolés à explorer


Vie et société

Les gens du Turmish sont grands, au teint mat tirant sur l'acajou et avenants, Les hommes appartenant à la classe des marchands portent de longues barbes taillées au carré à leur extrémité. L'expression «Aussi carré que la barbe d'un Turmien » désigne ce qui est bien fait ou fait avec soin. En dehors de ses fermes, le Turmish est connu pour ses armures décorées et finement ciselées, rehaussées de motifs en relief, de pointes et de courbures cannelées en hauteur, un mélange des styles humain et elfe. Il est parfois difficile de savoir ce qui prévaut aux yeux d'un combattant turmien, son armure ou si barbe.
Les Turmiens respectent quantité de coutumes, à la fois originales et bizarres. Parmi les plus connues d'entre elles, la tradition du couvert de l'invité commande à quiconque se rendant dans une maison turmiene, même pour affaires, d'y présenter un plat raffiné. Le plus prisé d'entre eux depuis des lustres est le saladier décoré creusé dans un crâne et rempli d'escargots.


Caractéristiques géographiques principales

La frontière occidentale du Turmish est constituée par les Orsraunes, celle au sud par les Montagnes Aphrunn et celle au nord par la Mer des étoiles déchues.

Montagnes Aphrunn
Elles ont longtemps servi de bouclier naturel entre le Turmish, et les villes et cités-états qui se formaient sur les rives du Bief de Vilhon. Les voyageurs connaissent bien le Mont Kolimnis, également appelé Éternelle-fumée, du fait de son activité volcanique. Il y a plus de dix ans, la montagne menaça de détruire la cité de Clairièredorée, mais l'éruption cessa avant d'infliger des dégâts.

Montagnes de l'Alaoreum
Les hauteurs  des montagnes de l'Alaoreum situées très au nord se pressent contre la Forêt de Gulthmere. Le Col de chutarbre les sépare du reste des Orsraunes. La chaîne montagneuse comprend le Mont Andrus, un volcan encore à moitié actif et sacré pour les adorateurs de Talos dont la rumeur dit qu'ils sont liés avec un être ou une communauté malfaisant ayant élu domicile au fond du cratère. C'est également dans les Alaoreum que se trouvent les Gorges des dents de fer, un grand forage nain qui produit du minerai de fer, des pierres précieuses et de l'or de bonne qualité et qui comble presque entièrement les besoins en fer du Turmish

Orsraunes
La plus massive et la plus élevée des chaînes montagneuses longe le sud de l’épine dorsale du monde. C'est le repaire bien connu de toutes sortes de créatures malveillantes telles que les kobolds, les orques, les gobelinoïdes et les dragons rouges. C'est un endroit sauvage, vierge de toute civilisation issue du Turmish


Sites importants

Le Turmish est ponctué de centaines de communautés agricoles de trop petite taille pour apparaître sur la plupart des cartes et reliées par des sentiers serpentant à travers tout le pays et enchevêtrés de telle manière qu'ils ne manqueraient pas de faire perdre la raison à un envahisseur potentiel. Les quelques cités d'envergure qui s'y prélassent sont les joyaux de la nation.

Alaghôn 
Métropole, 88 704 habitants
Capitale du Turmish, presque intégralement construite en pierre. Un grand incendie dévasta la cité en 352 CV et la loi impose depuis que les nouvelles constructions soient à base de briques ou de pierres. Les plus anciens édifices ont été agrandis et remodelés à plusieurs reprises, plusieurs couches de vieux murs se superposant derrière les façades. Ce type d'urbanisation a créé des milliers de recoins et de cachettes dans la cité. Logiquement, les enfants d'AIaghôn jouent souvent à cache-cache.
Un conseil élu librement gouverne la capitale séculaire du Turmish. Chaque citoyen, sans distinction de race ou de classe sociale, a droit à un vote unique. Un porte-parole est choisi parmi les membres de ce Conseil libre. Ses obligations sont minimes, les plus lourdes étant le maintien en place des unités locales et mercenaires pour se défendre contre les pirates et les autres nations. Le reste du pays est organisé de manière similaire.

Clairièredorée
Métropole, 48 384 habitants
Deuxième cité du Turmish en termes de taille, c'est le foyer des nains, des elfes et des demi-elfes. Son économie repose sur la coupe du bois, la menuiserie et l'extraction minière. Ce sont les elfes qui dirigent la communauté et mènent toutes les négociations avec l'Enclave d'émeraude. Ils sont suffisamment doués en sylviculture et dans la préservation de la nature pour entretenir probablement les meilleurs rapports avec les enclaves des cités du Bief de Vilhon, quelles qu'elles soient. Le peuple nain se dévoue à l'exploitation des gisements d'or d'une pureté exceptionnelle, dont le sol est veiné sous Clairièredorée.

Nonthal
Cité, 12 902 habitants
L'odeur inoubliable qui y règne est le résultat d'un mélange d'effluves de fumier, d'abattoirs et de tannerie. En dépit de la puanteur, l'appât de l'or attire les curieux dans les rues et les auberges de la cité. Nonthal porte le nom d'un magicien qui y établit un magasin il y a plus d'un siècle. Il construisit sa chaumière derrière une auberge locale, y cloua des panneaux invitant les visiteurs à passer leur chemin, puis disparut. C'est lors du cambriolage de sa maison, après sa mort présumée, que des instructions menant à un site appelé Fort de Nonthal furent découvertes. Les ruines qui s'y trouvaient étaient censées abriter un portail ou une succession de portails menant dans des régions reculées.


Histoire de la région

Les origines du Turmish remontent à la fondation d'Alaghôn en -37 CV. Celle-ci devint finalement la capitale d'une puissante confédération de cités-états belliqueuses et mercantiles, comparable au Chondath à son apogée. En 142 CV, Dempster Turmish, seigneur d'Alaghôn, élargit son contrôle sur tous les territoires que le Turmish comprend aujourd'hui. Ses efforts pour étendre ses frontières jusqu'à la cité-état de Hlondeth et au-delà ne portèrent jamais réellement leurs fruits et, au moment de sa mort, en 150 CV, Hlondeth était encore indépendante.
Après le décès de Dempster, le Turmish fut privé de chef charismatique pendant plus d'un siècle. Le pouvoir politique passait d'une maison de noble à celle d'un marchand et inversement, pour des raisons variées. Toutefois l'envergure commerciale du Turmish ne fléchit pas pendant cette période, les Turmiens ne laissant jamais leurs ambitions politiques faire obstacle aux affaires. Vers 1242 CV, le pouvoir de Turmish passa entre les griffes du dragon bleu Anaglathos, qui s'introduisit dans la capitale et fomenta un coup d'État. II régna en despote pendant cinq ans, amenant la nation au bord de la ruine.
Le paladin Corwin Freas tua Anaglathos et libéra le Turmish en 1247 CV. Malhabile à l'exercice du pouvoir, Corwin abdiqua l'année suivante après avoir créé la république qui régit le Turmish aujourd'hui encore. Il fut assassiné au cours d'une tentative de coup d'État en 1254 CV, mais elle échoua et la république demeura.
Le Turmish reste paisible, mais sur ses gardes aujourd'hui. Ses navires patrouillent le Bief de Vilhon, afin que les voies commerciales restent libres et sa milice de mercenaires assure la sécurité de ses frontières. Le Turmish s'inquiète de la montée en puissance du Chondath, mais n'a pas proposé son aide au Sespeeh, de peur de provoquer le Chondath


Références

  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition, p. 157-158. Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-1836-5.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (August 2008). Forgotten Realms Campaign Guide, p. 178-179. Wizards of the Coast. ISBN 978-0-7869-4924-3.
  • Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2002). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Ed Greenwood (May 1995). “Elminster's Everwinking Eye: Well-Hidden Treasures”. In Dave Gross and Duane Maxwell ed. Polyhedron #107 (TSR, Inc.).
  • Jim Butler (1996). The Vilhon Reach (Dungeon Master's Guide). (TSR, Inc). ISBN 0-7869-0400-3.
  • Kim Mohan ed. (2015). Sword Coast Adventurer's Guide. (Wizards of the Coast). ISBN 978-0786965809.
  • Steven E. Schend (1999). Sea of Fallen Stars. (TSR, Inc). ISBN 0-7869-1393-2.

vendredi 6 décembre 2019

Conrad Mac Claw

Race : Elfe de lune
Nationalité : Valplume
Naissance : Flammerègne 1260
Alignement : Chaotique Bon
Classe : Voleur 10
Titre : Maître aubergiste, 1er assesseur de la Guilde des Aubergistes
Résidence : Arabel en Cormyr
Organisation : guilde du Seigneur Masqué
Compagnie d'aventuriers : Les Chevaliers du Temple (1356 Cv), La Griffe de la Manticore (1356-1359 Cv), Les Armes de la Destinée (1359
Religion: Chauntéa la Grande Mère, Ilmater le Dieu pleureur
Titres de propriété : auberge " La griffe de la manticore" à Arabel, relais de diligence " Les lances croisées", un hôtel particuliers à Arabel, Mécène léproserie d'Ilmater.
Objets magiques connus: Isoclyas, épée longue elfique, Rashnak l'épée longue voleuse de vie, pierre porte-bonheur, Anneau mineur de régénération, Anneau de chute de plume, Arbalète de trait.
Statut : PJ inactif
Date de création: juillet 1988
Joueur/Joueuse: Momo (1988-2002)(2015-2016)

Une enfance heureuse

Conrad a vu le jour durant l'année de la Lame Brisée. C'est un elfe de lune originaire de la petite communauté du Valplume. fils d'Unawiel druidesse d'Eldath , et de  Belhewyn l'armurier connu pour ses flèches de qualité exceptionnelle, le jeune Conrad a vécu une jeunesse dorée. Dans sa loge, il est le roi du chapardage et des farces en tous genre et la petite communauté agraire devient vite petite pour cet affamé d'aventure. 
A l'âge de 70 ans, il part donc poursuivre son destin , et sa vie aventureuse commence dans la célèbre communauté de Valombre, où son sens de l'aventure le lie à Frère Banedon de Chauntéa puis au paladin Galte de Valombre. Sa vie d'aventurier mercenaire le conduit à rencontrer le magicien Spugnois Magri, mais les deux hommes ne s'apprécient guère en raison d'une conception de la vie trop différente .

Une vie d'aventures

Durant l'année du Ver, il croise la route du célèbre ranger nommé Elmo de Hommlet, et du chevalier Harold d'Immersye dont il devient l'écuyer. cette période est riche en apprentissage, notamment dans l'art du combat. Avec ses amis Banedon et Galte, il fonde la compagnie d'aventuriers les Chevaliers du Temple. La compagnie acquiert ses lettres de noblesses en traquant le Roi Lashan du Valbalafre jusque dans les raies de Myth Drannor.

La mort d'Elmo et la trahison de Spugnois aboutissent à la dissolution de la compagnie l'année suivante. Mais une expédition dans les célèbres catacombes de Soirétoile permet à Conrad et Banedon de se refaire. Le jeune roublard amasse une petite fortune qu'il investit dans l'achat d'une auberge en la cité d'Arabel. Son arrivée est marquée par une tentative avortée de l'organisation du Trône de Fer pour s'emparer du commerce de la cité. L'implication de Conrad et ses compagnons leur assurent la reconnaissance des autorités de la cité.

Fort de ce succès, Conrad propose la création d'une nouvelle compagnie d'aventuriers: " La griffe de la Manticore". Dûment enregistrée, le nom de la Compagnie devient aussi celui de l'auberge de l'elfe. Elle connait son heure de gloire durant l'année du Prince en empêchant le retour du Roi Dragon, une ancienne divinité du Panthéon Divin. De nombreux membres de la compagnie périssent d'ailleurs lors de cette quête.

Conrad Mac Claw fixe le quartier général de la Griffe dans son auberge " La Griffe de la Manticore" . Malgré la dissolution eux ans  plus tard, l'auberge reste un point de ralliement pour d'autres compagnies d'aventuriers.

Durant l'année des Vierges, Conrad prend la décision de renoncer à la carrière d'aventurier. Notable reconnu de la cité d'Arabel, président de la guilde des aubergistes et elfe riche, il juge qu'il n'a plus à faire ses preuves. L'échec de la compagnie "Les Armes de La destinée" l’écœure et il préfère se consacrer à son auberge principale, à son œuvre caritative qu'est la léproserie d'Ilmater qu'il a financé en tant que mécène et à la gestion du relais "Les Lances Croisées" dont il est le possesseur et qui se trouve sur l'axe Arabel - Suzail.

Récemment, ses retrouvailles avec l'aumônier Banedon l'ont amené à se poser des questions quant à l'opportunité de reprendre la route de l'aventure: il est un elfe et il est encore jeune.

C'est finalement en 1372 Cv que Conrad, à la demande de Banedon, reprend les chemins de l'aventure et découvre la menace que fait peser la horde de la Main Rouge sur le Cormyr. Il renoue à cette occasion avec ces amis Noraïn Battleaxe et Kaya Firebattle et fait la rencontre de Jorr Natheson un rôdeur vivant dans le Bois-Maudit, non loin du village de Brelin-le-Bac

Cependant, il comprend rapidement que l'aventure ne l'attire plus et qu'il préfère la douceur un bon feu dans l'âtre qu'un bon feu de camps. Il rallie rapidement Arabel mais la chute de la ville l'oblige à se retirer dans son relais "Les lances Croisées" un peu au nord de Hilp. Il participe cependant à la réunion d'état major qui se tient à Suzail en Flammerègne 1372. il ne peut, en effet, se soustraire à une convocation royale.

Physique

Conrad est un elfe de grande taille, à la silhouette désormais plus charpentée. Il se déplace cependant, toujours avec une agilité empreinte de magie, il semble flotter sur l'air. Il a un visage fin avec une peau blanche légèrement bleutée, ce qui lui conférerait une apparence austère voir même inquiétante s'il n'arborait pas souvent son sourire moqueur.

En aventure, Conrad revêt une armure magique et manie Isoclyas, une épée elfique datant du temps de la splendeur de Myth-Drannor. Il est aussi connu pour posséder Rashnak l'épée voleuse de vie, forgée dans les flammes de Baator.


Psychologie

Conrad n'a de l'elfe que l'apparence. En effet,  il a développé un état d'esprit proche de celui d'un humain. Il ne se  soucie guère du clivage elfe-nain, pour lui c'est un conflit dépassé qui n'a plus sa place dans les royaumes. Il n'a pas non plus ce comportement hautain qui caractérise son peuple, il est plutôt enjoué et manie à merveille ce qu'il appelle « l'humour elfe ». En aventure, il s'avère être un compagnon sympathique, il a le goût du risque, mais ce dernier est toujours calculé.

mercredi 13 novembre 2019

Banedon de Trallec

Race humain type Chondathien.
Nationalité cormyrien
Naissance 9 Chesse 1333
Alignement : neutre bon
Classe : prêtre de Chauntéa
Titre : Grand Ensemenceur
Résidence : Arabel
Organisation : église de Chauntéa, les Ménestrels, (loge du Crépuscule)
Compagnie d'aventuriers : La Griffe de la Manticore (1357-1359)
Les Armes de la Destinée (1364-1366)
Membre honoraire Des Écus de Fortune (1370-1372)
ReligionChauntéa, la Grande Mère
Statut : PJ inactif
Date de création: 1988
Joueur/Joueuse: Zool (1988-)


Banedon est un homme de haute stature, aux larges épaules, aux mains calleuses à force de travailler la terre, dont le visage taillé à la serpe, dissimulé sous une épaisse barbe, porte les stigmates des nombreuses épreuves qu'il a traversées; son regard bleu acier est d'ailleurs souvent empreint d'une certaine mélancolie. Sa chevelure autrefois blonde vire désormais au brun clair, et ses tempes grisonnantes renforcent cette aura que l'on acquiert avec l'âge. Avec son armure et sa lourde masse runique au coté, Banedon évoque plus un rude guerrier que l'homme de foi qu'il est en réalité.

Serviteur dévoué de la Grande Mère, Chauntéa, déesse des moissons, Banedon s'évertue à protéger la communauté dont il a la charge, à transmettre la parole de Chauntéa et à aider et secourir les fermier, paysans ainsi que toute personne qui en a besoin. Son altruisme exacerbé le pousse d'ailleurs souvent dans de nombreuse aventures, et il se fait toujours un devoir de protéger tout ce qui peut et doit l'être: veuve, orphelin, nature, et surtout ce précieux équilibre entre les forces du Bien et du Mal qu'il estime indispensable.

Orphelin, Banedon est d'un naturel plutôt méfiant vis à vis des étrangers, mais lorsque l'on gagne sa confiance, ses amis deviennent de véritables membres de sa famille; il est dès lors prêt à donner sa vie pour les protéger et les secourir.

N'ayant aucune ambition personnelle, sinon de servir sa déesse et vivre en harmonie avec la nature, Banedon n'est pas intéressé par l'argent et reverse la quasi-totalité de l'or perçu au clergé et aux nécessiteux de sa paroisse. Amoureux de la nature, Banedon l'est  tout autant des femmes, et jusqu'à une époque récente (avant sa rencontre avec Dame Jestra, et la naissance de leur fils Corandin), il ne manquait jamais une occasion de fertiliser les campagnes (ou plutôt ses compagnes...)


Historique depuis 1367

Durant l’année de l’Ecu (1367 Cv), deux ans après avoir pris la direction de la Demeure de la Sainte Mère à Berdusk, Banedon se rend dans les Marches d’Argent à la demande d'Alustriel, Haute Dame de Lunargent. En effet, pendant deux nuits, de la neige vert émeraude tombe sur Silverymoon et dans un rayon de deux jours de cheval autour de la cité. La neige disparaît rapidement mais laisse place à une croissance fantastique des plantes et de production de fruit. Son statut reconnu de champion de la Grande Mère fait de Banedon un auspicien respecté dans le domaine de la nature. Il reconnait la main de Chauntéa et annonce des temps difficiles  auxquels il convient de se préparer. Il passe donc plusieurs mois à aider les fermiers et agriculteurs de la vallée à engranger et à stocker les fruits de la nature.

Depuis Luneargent, il assiste à la grande victoire du clan nain Guerrecouronne sur les orcs des Milles-Flèches. Le Roi Emerus Guerrecouronne restaure la puissance naine dans la cité de Fellbar. Parallèlement, Banedon profite de sa présence dans la région pour rendre visite à son ancien compagnon d'aventure le mage Guilota. Ce dernier enseigne la Lutte conte les Force du Mal aux étudiants de l'université de magie de Mathghamhna. Grâce à son influence et à sa renommée, Banedon obtient l'intégration de son fils Corandin. Le jeune garçon devient ainsi l'un des plus jeune apprenti de l'Ordre Obscur.
Durant l'année de la Bannière (1368 Cv) , l'abbé Banedon affronte des pillards orques qui ravagent les campagnes de la cité de Berdusk.  Il participe aux réunions de la Loge du Crépuscule de Berdusk. En quelques années, il devient l'un des membres les plus influents après le Seigneur Beulhuart Thantarth de la mystérieuse organisation.

Pourtant, c'est au Cormyr que ses pas le portent. En effet,  le Baron Astryax requiert son assistance car ses terres sont menacées par un légion de mort-vivants. Hélas, la missive met plusieurs mois à traverser la moitié du continent et lorsque l'abbé arrive sur place, les mort-vivants du général Mordini ont été vaincus. Le baron est lui même absent, envoyé en mission par les Ménestrels dans la cité de Freeport.

Banedon apprend, de la bouche de la mie du Baron, l'implication de la naine Ombrique dans les événements qui ont secoué la région et coûté la vie à nombre de paysans. Le prêtre se sent une part de responsabilité car il aurait dû mettre fin à la vie de la naine Ombrique des années auparavant.

Le serviteur de Chauntéa jouit, quelques semaines durant, de l'hospitalité de la jeune baronne et de son chaperon , le puissant Doust Sulsbois. Il se rend ensuite dans la cité d'Arabel et loge à l'enseigne " La Griffe de la Manticore", chez son vieux complice Conrad. Il confie à ce dernier que l'aventure lui manque et qu'il céderait bien son titre d'abbé contre une chevauchée dans les plaines. Aussi lorsqu'il apprend que la Compagnie des Écus de Fortune se prépare à retourner au combat, il enfile sa chevalière des Armes de la Destinée et se propose de les rejoindre.

C'est donc au printemps 1370 que l'abbè Banedon reprend la lutte contre les créatures maléfiques qui menace l'équilibre de Mère Nature. Un raid est mené par la Compagnie des Écus de Fortune contre la citadelle de Khundrukar. Le religieux ne prend conscience que très tardivement de la soif de sang qui animent deux de ses compagnons: le défenseur Nîrden et son ancien compagnon d'arme Bolak Ironfist.  Le raid abouti à l'assassinat d'un charismatique chef de tribu ogre: le grand Ulfe. Cependant la mort de Ulfe provoque une suite d'incident en chaîne. Désireux de protéger leur domaine, les duergars conduisent plusieurs actions de représailles contre les terres cormyriennes. Les tribus ogres attaquent des camps de mineurs et des démons locustes sont lâchés sur les terres du Baron de Valcroix. Banedon trouve la mort sous les mandibules des Tanar'ri mais Chauntéa en personne le renvoie sur Faerûn en raison d'un ancien pacte passé en l'année 1358. Devant le déchaînement de violence, Banedon se résous à mener une nouvelle action contre les duergars tout en étant conscient du fait que dans cette affaire il fait parti des agresseurs. Ses compagnons et lui chasse les duergars de la forge de Laduguer mais découvre que sous la citadelle de Khundrukar se niche un puissant dragon noir.

La créature vit dans une caverne sous la citadelle. Après moult hésitations, la compagnie décide de traquer la bête. Les motivations sont diverses: la solidarité entre compagnons d'aventure, le respect des engagements, la crainte de voir la bête s'abattre sur les principautés frontalières... Quoiqu'il en soit la lutte est d'une rare violence. Nuiteuse, car tel est son nom, se bat avec l'énergie du désespoir mais elle ne peut faire face à une compagnie d'aventuriers particulièrement bien préparée. Elle succombe sous les coups de ses agresseurs. Une semaine plus tard, Bolak Ironfist remet les clefs de la forteresse au roi nain Kazadül XXII.

La demande est entendue. En cette fin d'année de la choppe Brisée, Bolak Ironfist, Commandant de Maison de Clangeddin, se voit confier la tâche de restaurer la citadelle de Khundrukar, d'en assurer le commandement et de garder le mystérieux portail découvert dans ses entrailles. Mieux encore, le jeune nain parvient  à renouer des relations avec son épouse et à laver son honneur.  Le  fils est de nouveau fier de son père et le clan Ironfist a de nouveau sa place au cœur du hall de Morandin.

En l'année de la Harpe Sans Corde (13712 Cv), mandaté par les Ménestrels, les Écus de Fortune viennent en aide au Seigneur Randal Morn. Celui-ci a fort à faire avec des drows qui pillent sa province. L'enquête conduit la compagnie dans les entrailles d'Outreterre, jusqu'à la cité de Maerimydra. La cité drow est en proie au chaos en raison d'une guerre de religion entre les serviteurs de Kiaransalee, la déesse des morts et de la vengeance et l'armée démoniaque de Kurgoth le bâtard des Enfer, champion de Kossuth.

Après une lutte épique (Cf Chroniques "La Cité de la Reine Araignée"), trois survivants reviennent victorieux des tréfonds de l'Outreterre. Honoré par ses pairs et par les Ménestrels, Frère Banedon envisage de prendre sa retraite. Il décide de passer l'hiver 1372 à Arabel...

Année 1372

Frère Banedon est présent à Arabel au côté de son épouse Jestra lorsque les guerres gobelins éclatent. La horde de la Main rouge et les armées du maléfique dragon Nalavarauthatoryl déferlent sur les terres du royaume. En tant que représentant de la Grande Mère, Banedon se doit d'intervenir afin de protéger les population. Il participe ainsi à l'évacuation de nombreux villages en marge de l'activité des autorités. A bord de son chariot des vents, il parcourt le royaume et bat le rappel de ses anciens compagnons d'armes. Il enjoint Noraïn et Conrad de reprendre les armes et soutient l'action du baron Astryax de Valcroix et de sa compagnie des Écus de Fortune. S'il ne participe pas directement au combat jusqu'à l'été 1372, de nombreuses personnes du bas peuple lui doivent la vie.

samedi 9 novembre 2019

Corellon Larethian

Dieu supérieur, Père des Elfes 

Alignement: CB
Alignement du clergé: CB, CN, NB
Arme de prédilection du clergé: Sabandrian (Épée longue)
Sphère d’influence : Arts, Artisanats, Magie, Guerre, Elfe
Plan de résidence : Arvandaor
Supérieur: Aucun
Alliés: Chauntéa, Cyrroalee, Eilistrae, Garl Brilledor, Horus-Rê, Lathandre, Lurue, Mailikki, Milil, Morandin, Mystra, Oberon, Selune, Sheela, Skerrit, Sylvanus, Sunie, Tapann, Titania, Tyr,  Ubtao, Yondalla, la Seldarine.
Ennemi Cyric, Talos, Malar, Moander, la Reine des Airs et des Ténèbres, le Panthéon Drow (excepté Eilistraee), les panthéons orques et goblinoïdes.
Symbole: Croissant de lune
Autres noms: -

Corellon Larethian est l'incarnation des plus hauts idéaux de la race elfique. " Il " est le créateur de la race elfe; ainsi que de tous les dieux elfes; il peut assumer la forme des deux sexes, mais apparaît généralement sous forme masculine. et est habituellement vénéré sous cette forme.

Corellon est un puissant dieu guerrier, qui protège ses précieuses créations de ses mains qui ont la grâce de celles d'un artiste ou d'un sculpteur, et qui portent des armes d'une indicible puissance quand il revêt ses terrifiants gantelets de bataille. Vive et terrible, la force martiale de Corellon tranche avec sa voix douce et son apparence d'une beauté surnaturelle. La naissance des elfes, chanteurs et danseurs, habitants des endroits paisibles, suivit selon eux la terrible bataille où Corellon combattit Gruumsh N'a-Qu'un-OEil, le premier dieu orque. Les elfes naquirent du sang de Corellon, et ils ne l'oublieront jamais. De même, ils n'oublient pas le rôle de Corellon lors du bannissement de Lolth et des drows de la surface du monde ; et dans beaucoup de versions de cette bataille mythique, Corellon apprend aux elfes restants à maintenir une vigilance armée et magique contre tout retour de ces ténèbres bannies -- et aussi contre la perversion intérieure qui permit à Lolth de corrompre certains des elfes de la surface au temps des Anciens.

Corellon affrontant Gruumsh, le dieu des orques
Corellon est souvent appelé "protecteur et préservateur de ma vie" par un elfe en péril, ce qui reflète son rôle de gardien et veilleur pour ce peuple. Alors que d'autres divinités traduisent la joie, les délices et l'accomplissement des elfes, Corellon est un éternel gardien qui veille sur eux. Ce n'est que quand il est temps pour eux de quitter les mondes qu'il a aidé à créer qu'il confie ce gardiennage à Sehanine. Corellon ne dort ni ne se repose jamais. Son esprit vital coule de et vers les elfes et leurs terres, et alors que les elfes mortels s'endorment et rêvent, Corellon n'abandonne jamais sa garde Ceci le place en fort contraste avec Sehanine, son antithèse que les mythes décrivent comme sa compagne.

Toutefois, alors que Corellon veille sur les terres des elfes, il est éternellement ouvert à l'apprentissage. C'est un paradoxe typiquement elfique qu'un dieu si versé dans les arts et l'artisanat, et si sage, ait toujours à apprendre des mortels. Le conte mythique de Lafarallinn et Corellon est une excellente illustration de cet aspect du dieu. La puissance de Corellon renforce son authentique humilité, et cette humilité est une des sources de sa puissance.

Le rôle de Corellon en tant qu'homme d'art et artisan est enraciné dans son amour de la vie, de la croissance et de l'abondance. Les créations artistiques de Corellon ont habituellement une place prééminente dans la mythologie elfe, et elles ont généralement des propriétés de croissance et d'émergence. Corellon crée des labyrinthes magiques dans les bois qui révèlent leurs secrets à ceux qui sont guidés lorsqu'ils les explorent, des sculptures vivantes d'eau pure, des "illusions" d'air et de vapeur qui révèlent la connaissance, et bien plus.


Corellon et le plan primaire

Corellon veille particulièrement aux frontières des terres des elfes. Ses avatars parcourent les terres elfiques et leurs frontières, souvent déguisés (fréquemment en une des races sylvaines mineures), et observent les actions des prêtres et artisans. Les présages sont révélées sous la forme d'étoiles filantes, par cristallomancie, inspirations soudaines et un sentiment de force physique avertissant le prêtre de l'imminence d'un danger inattendu.

L'avatar de Corellon prend la forme d'un elfe mâle d'une beauté et d'une grâce surnaturelle, ou d'apparence androgyne. Il paraît fort, mais surtout vif et agile, doué d'une incroyable vitesse de réaction. L'avatar apparaît toujours vêtu d'une cape bleu azur, et d'une large amulette autour du cou qui représente un croissant de lune dans un large cercle.

Le clergé

L'Église de Corellon surveille les frontières des contrées elfes, protège la communauté, contribue à la création de colonies et crée de magnifiques objets, à des fins utiles ou commerciales. Ses prêtres portent souvent une cape bleue. Ils sont les chefs, les professeurs, les diplomates et les généraux des communautés elfes. Ils forment les leurs dans les arts du combat et de la magie tout en aiguisant leurs talents. Ils agissent également en qualité de médiateurs lors des disputes que provoque parfois le style de vie des elfes. En général, ils s'efforcent d'entretenir de bonnes relations avec les créatures sylvestres.

Les temples de Corellon s'élèvent partout où vivent des elfes, généralement dans les forêts. Quoique magnifiques et conçus pour se marier avec leur environnement, ils sont fortifiés et aisément défendables. On les trouve donc généralement au sommet d'une colline, au confluent de deux rivières ou en tout endroit revêtant une importance stratégique. Qu'ils jouent un rôle décoratif ou architectural, les plantes et arbres y ont toujours une importance.

Les prêtres prient la nuit, de préférence quand la lune est au plus haut dans le ciel. Ils ont de nombreux jours sacrés qui, pour la plupart, sont liés à des phénomènes astronomiques et restent donc espacés. Lateuquor, la Communion forestière du croissant de lune, est une cérémonie mensuelle qui se déroule durant le premier quart lunaire. On y joue de la musique, on y chante, on y danse et on y fait des offrandes d'objets fins.

Dogme

Les elfes sont les sculpteurs des mystères sans fin de la magie. Combat ceux qui veulent détruire ce qu’ils ne peuvent créer. Communie avec la nature et les mystères du monde. Soit vigilant contre le retour des bannis et sois fort contre la Reine Araignée.

Références

  • Eric L. Boyd (1998). Demihuman Deities. (Wizards of the Coast). ISBN 0-7869-1239-1. 
  • Eric L. Boyd, Erik Mona (May 2002). Faiths and Pantheons. (Wizards of the Coast), ISBN 0-7869-2759-3.
  • Skip Williams, Rich Redman, James Wyatt (April 2002). Deities and Demigods. (Wizards of the Coast). ISBN 0-7869-2654-6.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (August 2008). Forgotten Realms Campaign Guide. (Wizards of the Coast). ISBN 978-0-7869-4924-3.

vendredi 27 avril 2018

Akadi, la Dame de l’Air

Déesse supérieure de l'air


Plan de résidence : Plan élémentaire de l'air
Attributions : Élémentaires de l'Air, mouvement, vitesse, créatures volantes
Adorateurs: éleveurs d'animaux, archontes élémentaires (air), rôdeurs, roublards, marins.
Alignement des prêtres: CN, LN, NM
Domaines : Air, Duperie, Illusion, Voyage
Arme de prédilection : Tourbillon des Vents (Fléau d'arme lourd)
Supérieur: Aucun
Alliés:  Aerdrië Faenya, Shaundakul
Ennemis: Grumbar

Akadi est l'incarnation élémentaire de l'Air et elle compte parmi les quatre divinités élémentaires que l'on vénère à Faerûn. A l'instar de ces dernières (exception faite de Kossuth), elle a peu d'adorateurs. De toute façon, elle ne s'intéresse guère à eux et ne daigne entendre leurs supplications que lorsqu'ils l'apaisent en brûlant de précieux encens dont les vents lui amènent les odeurs. Les prières qui lui sont adressées permettent donc d'intensifier ou de calmer les vents, d'invoquer des courants aériens favorables ou d'amener la pluie. Cependant, Akadi ne saurait lever ou dompter les pires orages, car ils font partie des attributions de Talos et d'Umberlie.

Histoire et relation

Akadi est l'un des quatre seigneurs élémentaires qui semblent évoluer en marge de l'histoire, sans jamais être affectés par le passage du temps. Elle entretient des liens avec les dieux qui s'attachent à l'élément de l'Air, parmi lesquels Aerdrië Faenya et Shaundakul, mais il ne s'agit jamais de rapports très étroits. Elle s'oppose à l'entêté et à l'inébranlable Grumbar dès que l'occasion se présente.

Culte et clergé

Les prêtres d'Akadi se fixent rarement quelque part, ce qui explique que les communautés qu'ils traversent ne se sentent ni menacées ni rassurées par leur venue. Ils arrivent souvent en ville avec la brise du matin et sont repartis au coucher du soleil. L'errance et le mouvement incessant semblent être une nécessité pour tous les prêtres, ce qui explique qu'il n'y a que très peu de temples consacrés à Notre-Dame des Vents. La plupart du temps, ces sites sacrés ne sont guère plus que des cercles de piliers de bois dressés en plein air, au sommet desquels ont été fixés plumes et serpentins qui ondulent au moindre souffle de vent. Les prêtres arpentent Faerûn, mettant chaque opportunité à profit pour prêcher la bonne parole. Ils expliquent souvent quelle joie ils tirent de la totale liberté que leur laisse Akadi, mais évitent de discuter de problèmes de fond. Ils préfèrent largement semer les graines de la Reine de l'Air et poursuivre leur route là où le vent les mène. Ils ont également tendance à multiplier les belles phrases, et certains n'hésitent pas à leur rétorquer que ce qu'ils disent n’est que du vent (dans tous les sens du terme).

Les prêtres d'Akadi sont divisés en deux ordres, le Murmure et le Grondement. Il ne s'agit pas là de rangs différents, ni même d'une distinction entre les prêtres itinérants et ceux qui officient dans leur paroisse, mais plutôt d'une différence d'approche de la religion. Les Murmures préfèrent agir en sous-main, sans jamais révéler qu'ils font partie du clergé d'Akadi, tandis que les Grondemenrs sont bien plus directs. L'Église de la Dame de l'Air est disparate et ne semble pas avoir d'objectifs à long terme, ce qui fait qu'on la considère rarement comme une menace. Bien évidemment, des membres du clergé particulièrement ambitieux peuvent parfois causer des ravages dans leur région.

Les prêtres sont regroupés en "églises", groupes réduits qui obéissent à un Akadien particulièrement charismatique. La constitution de ces groupes varie en permanence, au gré des manigances de chacun; certains progressent dans la hiérarchie, d'autres régressent, tandis que d'autres encore, dégoûtés, préfèrent quitter leurs anciens collègues (à moins qu'Akadi ne leur ait demandé d'aller fonder leur propre église bien loin de chez eux). Ce type d'organisation est extrêmement fluide et souvent incompréhensible pour quelqu'un d'extérieur. Il est en effet très difficile de savoir qui dirigera l'église d'une décade sur l'autre, et donc à qui il faut s'adresser pour conclure un accord ou signer un contrat. C'est en raison de ce problème d'organisation que les Akadiens ont la réputation d'être indignes de confiance. En effet, lorsqu'on leur rappelle qu'ils avaient promis quelque chose, ils répondent fréquemment : "Je suis désolé, mais cela ne me concerne plus." Et encore faut-il commencer par retrouver celui avec qui l'on avait fait affaire.

Les titres

Les novices reçoivent le titre de Moineaux. Ils deviennent prêtres à part entière après avoir passé avec succès une épreuve conçue exprès pour eux et supervisée par deux aînés (la plupart du temps, il leur faut voler au cours de ce test). Par ordre d'importance, les autres titres du clergé sont : Ailé (prêtre), Air de la Déesse, Brise de Lumière, Zéphyr (prêtre supérieur), Mistral, Sirocco (chef d'une "église" importante) et Tourbillon (prêtre d'expérience ou chef d'une très grande église). Tout prêtre ayant tué ou vaincu de manière indiscutable un ennemi du clergé (c'est-à-dire, bien souvent, une puissante créature de la terre ou un puissant prêtre de Grumbar) peut ajouter le titre honorifique "Grand" avant son appellation normale.

Prières

Les prêtres d'Akadi prient pour obtenir leurs sorts à l'aurore, afin de murmurer leurs prières aux brises matinales. Le seul jour sacré de l'Église est la Longue nuit. Tous ceux qui le peuvent se réunissent alors aux ruines de Blaskaltar, dans le Shaar, qui renferment le site sur lequel fut bâti le premier sanctuaire dédié à Akadi sur Faerûn, aujourd'hui effacé par les ravages du temps, du vent et de la pluie. On y chante les louanges des héros de la foi et on ajoute de nouveaux noms au parchemin commémorant ceux qui ont disparu au cours de l'année passée.

Vêtements sacerdotaux

Tenues de cérémonie

Lorsqu'ils ont une cérémonie à accomplir, les prêtres d'Akadi revêtent une robe blanche, gris pâle et bleu pastel, qui représente les multiples visages de leur déesse. La soie est leur matière préférée, car sa texture plaît à Akadi. Les soies rares teintes de motifs tourbillonnants (bleus ou blancs) sont hautement prisées. Nombre de prêtres portent aussi des bijoux d'opale laiteuse, de quart; cristallin ou bleu, de lapis-lazuli, de turquoise, de béryl, de spinelle bleu ou de saphir. Ces minéraux sont également à la base des symboles sacrés d'Akadi : un élémentaire d'air projette un sable extrêmement fin sur la pierre, ce qui y grave le symbole de la Dame de l'Air. Par la suite, la gemme est sertie dans un bijou, qui devient le symbole sacré.

Tenues quotidiennes

Lorsqu'ils doivent se déplacer, les Akadiens s'habillent d'une manière pratique, même s'ils privilégient toujours les tons blancs, gris pâle ou bleu pastel. Ils sont toutefois conscients du fait que leurs déplacements les amènent au contact de lent pite ennemi (la terre), et c'est pourquoi ils revêtent d'épais tissus pour mieux s'en protéger. Dans ce cas, la soie si chère à Akadi est souvent représentée pat une simple écharpe ou une veste à vocation décorative. Leurs vêtements sacerdotaux sont rangés avec soin afin qu'ils ne s'abîment pas.

Dogme

Trouvez votre illumination parmi vos intérêts. Dès que ceux-ci déclinent, vos chances de croissance spirituelle dans ce domaine s'évanouissent. Passez d'un intérêt à un autre, d'un lieu à un autre, et partez à la poursuite de vos rêve: ou intérêts personnels en vivant chaque jour de nouvelles expériences. Ne vous en faites pas si tous les disciples de l'Eglise n'adhèrent pas à cette doctrine, car le temps vient à bout de tous les obstacles. Peu de sujets sont assez importants pour qu'on s'y implique à fond. Ne laissez personne vous entraver ou vous enfermer, car une vie menée dans la contrainte ne vaut pas mieux que la mort.

Références

  • Eric L. Boyd, Erik Mona (May 2002). Faiths and Pantheons. Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-2759-3.
  • Ed Greenwood, Sean K. Reynolds, Skip Williams, Rob Heinsoo (June 2001). Forgotten Realms Campaign Setting 3rd edition, Wizards of the Coast. ISBN 0-7869-1836-5.
  • Jeff Grubb, Ed Greenwood and Karen S. Martin (1987). Forgotten Realms Campaign Set (Cyclopedia of the Realms), TSR, Inc. ISBN 0-8803-8472-7.
  • Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2002). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.
  • Bruce R. Cordell, Ed Greenwood, Chris Sims (2008). Royaumes Oubliés (Les) , Wizards of the Coast. ISBN 2-84785-004-X.

jeudi 12 avril 2018

Les îles Moonshae

Capitale: Caer Callidyrr
Population: 680 400 (humains 89%, halfelins 4%, elfes 3%, nains 1%, demi-elfes 1%)
Gouvernement: monarchie
Religions: Chauntéa (sous l'aspect de la Terre-Mère) pour le Ppeuple, Tempus pour les nordiques.
Importations: charbon, chevaux, minerai, objets magiques mineurs, parchemin, soie
Exportations: armes, armures, bois
Alignement: NB, N, NM

Les îles Sélénae (Moonshae en Vo) sont un groupe d'îles rocheuses enveloppé par les brumes, recouvert par des bois touffus et composé de marécages et de montagnes élevées sur lesquelles vivent de nombreux animaux ainsi que deux races d'humains qui-se les partagent. La partie nord des îles est dirigée par des marins nordiques qui descendent des pillards de Ruathym. Une race humaine aux cheveux et à la peau sombres, le Ppeuple, vit sur les îles depuis très longtemps et contrôle la partie sud. Le Ppeuple prospère dans une dizaine de petits royaumes dirigés par une Haute Reine.

Les nordiques et le Ppeuple passaient autrefois leur temps à s'attaquer, en particulier à cause de la tendance au pillage sanguinaire des nordiques, L'ascension du Haut Roi Tristan Kendrick permit d'unifier les deux peuples des îles Sélénae. La fille de Tristan, la Haute Reine Alicia, a réussi à conserver son royaume en dépit des guerres intestines opposant les petits seigneurs. En comparaison des nations du continent de Faerûn, les îles Sélénae ont vécu plusieurs décennies de paix relative.